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mardi 3 avril 2018

Pâques : les bouchées doubles

Un beau doublé pour ce WE pascal prolongé avec, coup de pot (pour une fois), la météo la plus pourrie le jour passé à table en famille : pile poil, avec le tour des Flandres en fil conducteur ! Une mise en bouche tranquille le samedi, un dimanche roboratif, avant une virée un peu trop ambitieuse le lundi ... pas le temps de s'ennuyer ! Fidèles lecteurs, suivez-moi pour une petite chasse aux œufs aux cols vivifiante !
Samedi 31/03 :
La veille de Pâques est annoncée ensoleillée, mais fraîche, le matin, avec possibilité d'averses en après-midi. Impeccable, mon copain Matthieu que je n'ai pas vu depuis un bail, est dispo le matin pour un petit déblocage d'avant-course. Un petit parcours pépère qui me conduit donc tout d'abord à Bruyères pour une connexion rapide. Vers Laveline, je traverse des bancs de brouillard d'une densité digne d'un mois de novembre, un leitmotiv qui ne va pas nous lâcher jusqu'au col de la Chipotte. On papote dans la grisaille vers Brouvelieures puis le gentil col de Mon Repos, où on récupère la lumière à la faveur de la prise d'altitude. Ephémèrement, puisqu'on se retape de la purée de pois dès La Bourgonce : elle ne nous lâchera plus jusqu'Etival. Pas grave, on discute tellement qu'on bascule vers Ramber presque sans nous en rendre compte ... Inexplicablement, l'autre versant du col est totalement limpide, le soleil ne nous quittera plus. A Brû, on clignote direction Jeanménil pour un retour tranquille vers Brouvelieures et sa vacherie de petite côte, qui m'est toujours personnellement indigeste. Faudrait p't-être voir un psy ! 😜
On poursuit vers Champ-le-Duc et Fiménil, moment où Matthieu préfère rentrer, histoire de ne pas obérer son capital énergie pour sa course du lendemain. Perso, je continue vers Jussarupt, où le vélo choisit ensuite de grimper vers Champdray pour monter encore un peu. Retour à Granges, où m'attend le col des Arrentès avant de rentrer après 104 km, 1318 m D+ et 3h47 de pérégrinations. Un circuit qui me permet de passer le cap des 3000 km, chose que je n'avais jamais faite aussi tôt dans la saison au cours de ma jeune carrière, à l'issue d'un mois de mars particulièrement prolifique. Hélas, entre grisaille et papotages, pour une fois, une seule photo 😕...
Platicôte, route du Champ de Laxet.
Pour conclure, Matthieu a terminé le lendemain 4ème de la difficile course de Mélisey, pays de Thibaut Pinot, sur un circuit ponctué d'une côte qui a calmé quelques velléités, mais qui lui a permis d'exprimer ses qualités à lui de grimpeur. Bravo Matthieu !

Le parcours :



Lundi 2 avril :
Après une petite gelée, le thermomètre a décidé de faire (enfin) un peu de zèle en affichant 2 chiffres tout l'après-midi ! Nickel, j'en profite pour sortir le cuissard pour la 1ère fois de l'année, avec une tenue prudente, mais nettement allégée, pour le haut. J'ai prévu large pour cet aprèm, avec un programme (trop) ambitieux qui me verra rentrer avec moins de 24 km/h au compteur, c'est dire. Direction Gérardmer via le Plafond et Martimpré, la routine ... avant le vrai début des hostilités. La route du col du Haut de la Côte (des Bas-Rupts, quoi 😝) surplombe magnifiquement le lac, avant d'autoriser un subreptice point de vue sur le tremplin à son sommet. Une courte descente puis c'est le col de Grosse Pierre et ses % pas si simples : c'est mon 1er passage en 2018, j'me rappelais plus 😀.
Gerbépal.

Le lac de Gérardmer.
Au sommet, la descente vers La Bresse vent contraire est quand même assez rapide, puis la logique voudrait que je trace la route vers Cornimont, c'est tout droit et ça descend ... Ben non, ce serait trop simple !!! D'un commun accord avec mon Giant, nous décidons d'aller vérifier si les pistes du Brabant sont bien définitivement fermées. Une belle montée, revêche à souhait, et une confirmation : la saison des skis l'Eclair et autres marques moins locales est close ! Adieu fartage, bonjour freinage : la descente vers Cornimont est assez technique et potentiellement gravillonneuse, donc prudente, malgré un revêtement parfait. Bien que je n'aie aucun grief à leur égard, je ne traîne pas au pays des Counehets et file ensuite vers Saulxures, où quelques gouttes font leur apparition.
Col du Brabant.

Col du Brabant.

Col du Brabant : fini le ski !
Je bifurque à droite et quitte la vallée pour me coltiner le col suivant : le col des Hayes, une des grimpées majeures parmi la pléthore d'ascensions qui sillonnent le massif du Haut du Roc, toutes plus ardues les unes que les autres. Je monte par la route (traditionnelle ?) dite de l'Envers. Rarement <7%, c'est pas de la tarte, mais heureusement la météo redevient sèche et je grimpe à l'abri du vent, ça aide un peu.
Col des Hayes.

Col des Hayes.

Col des Hayes.
Je rejoins la route de la Croix des Moinats pour une descente vent de face, mais où je passe néanmoins allègrement la barre des 70 km/h sur les longues lignes droites avant Basse sur le Rupt. Je prends les courtes pour rejoindre Gerbamont et le Saut du Bouchot puis j'attaque la montée du Haut du Tôt par le Droit de Sapois. Bon là, pas de secrets, les cuisses commencent à crier grâce ... Normal peut-être, sans doute (?), mais tout de même un peu frustrant, car j'avais d'autres ambitions ce jour ... L'effort est loin d'être anodin, jamais facile de monter au Haut du Tôt !!! Je suis péniblement doublé par un mini scooter chargé de 2 adultes, dont le moteur pétarade et toussote péniblement les quelques chevaux de ses petits cylindres mis douloureusement à contribution : ne manquerait plus qu'ils repartent en arrière !... Je parviens enfin au sommet au terme d'un effort soutenu et en un temps honorable, mais je constate là-haut que ma moyenne n'est que de 22km/h (+/- 1800 m D+ en 66 km !), ce qui confirme le thème et les difficultés du jour.
Le Haut du Tôt.

Le Haut du Tôt.
C'est ici qu'il me faut faire un choix. Mon parcours prévoyait d'ajouter 3 autres cols pour dépasser les 3000 m D+. Mais je n'ai plus trop de jambes, la météo est un peu incertaine (en fait je rentrerai au sec mais ce n'était pas gagné à ce moment-là !) et le fait de ne pas bénéficier de l'émulation d'un équipier m'incitent à déroger au programme. Tant pis pour mon deal, je rentre via le Champ de Laxet, puis, dans des conditions moins rocambolesques que la dernière fois, les Arrentès où, nonobstant une petite boucle dans mon village, je termine avec presque 102 km, 2283 m D+couverts en 4h15 et des brouettes : ça déchire !
Heureusement, la récup' sera de tout 1er choix, merci ma petite femme ! 💖
Col du Champ de Laxet.

Tiens, il ne neige plus aux Arrentès ! 😜

Pizza made in Zaza, les meilleures ! 💖

Le parcours :


Pâques : les bouchées doubles

1 commentaire:

  1. Hello Lionel ...
    "Je termine avec presque 102 km, 2283 m D+couverts en 4h15 et des brouettes : ça déchire !"
    --> Tu es décidément un vrai malade !!!
    Par contre, j'ai du mal à croire que tu n'as pas en mémoire les pentes du col de Grosse Pierre!!!
    Un peu gros, tout de même (-:)
    Bonne continuation ! Bises à toute la tribu.
    Yves H.

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