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dimanche 25 mars 2018

Un p'tit tour au Haut Koenigsbourg

Grand bleu ce samedi : tiens, mon vélo a des envies de château ! Et comme les températures sont en légère hausse et autorisent le passage de quelques cols, la destination est vite trouvée : toutes les routes mènent à Rome au Haut Koenigsbourg, c'est bien connu !


 
Je pars tranquille en direction de Fraize, l'humeur primesautière à l'idée d'enquiller quelques ascensions. Après le col du Plafond en guise d'antipasti, la 1ère grimpette significative mène au col de Mandray où les 1ères sensations sont bonnes, au surlendemain de 2 belles virées. Le début de la descente est encore détrempé, puis au Chipal c'est la surprise avec un vent de Nord Est vraiment marqué, bien plus que prévu ! Ce n'est vraiment pas de la tarte d'arriver à Wisembach, au pied du col de Ste Marie, le plus pentu du jour. Un talus où je mouline dans les % en tentant d'en garder sous la semelle pour la suite. Malgré le vent, la descente est rapide, puis se poursuit en faux-plat jusque Lièpvre, où s'ouvre la plaine d'Alsace.
Col de Mandray.

Gemaingoutte.

Wisembach.

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.

Col de Ste Marie.

Ste Croix aux Mines.
A gauche, col de Fouchy, à droite la route du château, ma destination. L'ascension développe une 10aine de km, avec une courte redescente d'1 km au moment de rattraper le versant Thannenkirch. Dès le pied, je retrouve un gars qui reste dans ma roue un bon km, avant que nous ne discutions quelques instants. Visiblement en surrégime (il a déjà 85 km et un bon D+ dans les guiboles !), il me laisse ensuite retrouver mon rythme, plutôt intéressant aujourd'hui d'ailleurs : sont-ce les bienfaits de l'ambiance alsacienne ou les prémices d'une bonne forme naissante ? Toujours est-il que je monte en maintenant des braquets et une vitesse ascensionnelle qui me surprennent agréablement, le tout avec un cardio nickel : satisfaisant, d'autant que l'effort est durable. Au château, je constate une affluence inattendue : d'assez nombreux visiteurs venus s'aérer les bronches et profiter d'un panorama toujours spectaculaire, mais néanmoins un peu décevant : avec cette bise, je m'attendais à un horizon bien plus large !
Col du Ht Koenigsbourg.

Col du Ht Koenigsbourg.

Col du Ht Koenigsbourg.

Col du Ht Koenigsbourg.

Col du Ht Koenigsbourg.

Col du Ht Koenigsbourg.

Qu'importe, j'avale une barre fissa et repars avant de me refroidir exagérément. Le petit km à regrimper permet de remonter un peu en température avant la 2ème partie de la descente, 7 km très rapides sur une large route sans pièges. De retour à Lièpvre, j'enquille le même chemin que précédemment pour remonter à Ste Marie. Cette fois le vent me porte au point de me permettre d'avancer à la même vitesse qu'à l'aller ! Sympa, le gars Eole quand il veut !...
Pour varier les plaisirs, j'ai choisi de rentrer par le col des Bagenelles. Ah, les Bagenelles ... J'ai  déjà fait maintes fois le panégyrique de sa magie, mais comment s'en lasser ?... Un endroit sublime et envoûtant mais qui se mérite, notamment par le versant que je vais emprunter. Une longue approche assez rectiligne et peu pentue (et vent favorable ce jour) précède la vraie ascension, qui démarre, disons, vers le parc minier de Tellure. Je suis prévenu mais la route monte ici bien plus que l'impression visuelle ne le laisse penser, notamment avant la 1ère épingle et après la 2ème. Je veux relancer, pensant attaquer du 4%, mais je reste scotché sur du 7%, le compteur est sans équivoque ! Bon, je maintiens une bonne fréquence quand même, en dépit de l'accumulation des difficultés. Je profite brièvement du paysage offert au sommet sur les 2 versants, puis bascule vers le village du Bonhomme.
Lièpvre.

Col des Bagenelles.

Col des Bagenelles.

Col des Bagenelles.

Col des Bagenelles.

Col des Bagenelles.
Il me reste 6 km faciles à gravir pour retourner dans le 88. C'est chose faite sans baisse de régime et avec toujours le vent comme allié, qui a également le bon goût de m'accompagner tout au long de la descente, y compris dans la vallée jusque Anould, ce qui permet de faire remonter sensiblement la moyenne. Reste le sempiternel col du Plafond à croquer avant de regagner mes pénates. Les cuisses sont cette fois bien douloureuses, il faut dire que l'après-midi a été copieux avec 120 km, 2373 m D+ et 4h46 de selle, à l'issue d'une semaine assez prolifique elle-même située au terme (ou presque) d'un mois de mars où j'aurai vraiment bien carburé (j'avais envisagé de titrer cet article "mars essence" ... 😎😋) malgré une météo au demeurant pas toujours facile. De bon augure, mais des efforts nécessaires en vue d'un défi un peu ouf fin mai dont j'aurai l'occasion de reparler.
Epilogue d'une semaine prolifique.

Le parcours :



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