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Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

dimanche 23 avril 2017

Un sacré festin

3000 ... L'objectif du jour est clairement fixé : passer cette barre en D+, après l'avoir approchée à plusieurs reprises ces derniers temps. Pour atteindre ce but, je retrouve mon copain Matthieu en très grande forme et lui aussi motivé pour ne pas enfiler des perles mais les cols. Comme la météo nous "empêche" de monter très haut ou d'aller chercher les grandes ascensions, c'est donc en franchissant la bagatelle de 14 sommets à proximité et pour la plupart très raides (11 étaient réellement significatifs), que nous allons pouvoir obtenir satisfaction. Tout un programme ! Peu de photos aujourd'hui malheureusement, entre les gants longs, gênants, la grisaille et les % assez costauds, je n'ai pas eu trop d'opportunités !

Le RDV est fixé à 8h45 à Laveline, où je retrouve mon fidèle ami après avoir monté le col de Vienville (1), le plus facile du jour. Une appellation "col" quelque peu capillotractée, je l'avoue, puisqu'il s'agit d'une simple bosse de ce côté. Bref, une fois le binôme formé, nous nous dirigeons tranquillement vers Jussarupt pour aborder le col du Champ de Laxet (2), dont la partie la plus musclée conduit à Champdray. Le plateau mène au col proprement dit mais nous continuons tout droit jusque Liézey où nous attaquons la route du Hautré (3), solide montée sur une agréable route forestière qui commence dans des prairies où les dernières jonquilles finissent de faner et qui débouche au dessus du lac de Gérardmer. A noter qu'en sens inverse, cette grimpette est du genre coriace ...
"Col" de Vienville.

Liézey.

Route du Hautré.
Route du Hautré.
Le thermomètre n'a toujours pas passé les 5°C, autant dire qu'après une descente il fait un peu frisquet au moment de traverser la Perle des Vosges. Mais un réchauffement immédiat est prévu avec la montée de la Rayée vers la Mauselaine (4), une boucle que j'ai dû ajouter en traçant le parcours pour atteindre l'objectif D+ prévu et initialement insuffisant ... Un départ flirtant avec les 15% puis une longue ligne droite à +/- 8% jusque l'épingle avant d'atteindre les parkings, puis on poursuit sur le parcours du DO qui propose un dernier coup de cul avant de redescendre vers le tremplin des Bas-Rupts. On retourne ensuite vers Gérardmer via le col du Haut de la Côte (5), pour regagner les bords du lac où 1/3 de l'objectif ascensionnel est réalisé. 
Mauselaine.

Mauselaine.
Il reste du pain sur la planche, à commencer par le col de Sapois (6), qui débute par une série de virages à 15% aussi ! Le temps de reprendre son souffle et c'est reparti entre 8 et 10% jusqu'au sommet où on effectue un rapide arrêt technique.
La longue et rapide descente nous amène à Vagney où on attaque la difficile montée vers le Haut du Tôt (7). Si on excepte la variante par Chèvreroche, ce versant est le plus revêche, avec de nombreux passages >10% où la notion de gestion d'effort s'avère assez délicate, avec un cardio forcément proche du rouge sur ce genre de pente. Heureusement l'arrivée vers la Croix des Hêtres permet de remouliner un peu, avant une courte descente et un dernier effort pour atteindre le village, puis le sommet où m'attend Matthieu.
Col de Sapois.

Montée du Haut du Tôt.

Bon, ben ... c'est écrit dessus 😃
La descente bosselée nous conduit au Tholy où nous nous dirigeons vers Cleurie en empruntant la route qui surplombe la départementale. Moins rapide, certes, mais plus sympa. On se retrouve donc au pied du col du Singe (8), et c'est pas de la tarte ! La portion entre la mairie-école et l'entrée dans la forêt notamment,  avec une longue ligne droite et une enfilade de virages dans un lotissement qui déboitent grave !... Dans la forêt, ça se calme notablement avant un dernier raidillon nécessitant de nouveau les plus petits braquets. Au sommet, les 2000 m D+ sont franchis ...
Une descente chaotique nous conduit maintenant en direction d'Eloyes où nous attend l'épouvantail suivant : le col de la Bisoire (9), une vraie boucherie ! Après 2 lacets déjà bien costauds dans les habitations, la route s'enfonce rectilignement dans la forêt avec des paliers >12% entrecoupés de pauses ... légèrement <10% !!! Après 3 km d'âpre lutte contre la gravité, on atteint un plateau marquant la fin des hostilités. Dans la descente, nous sommes hélas gênés par le fin gravillon répandu cet hiver et rendant périlleux virages et changements de trajectoires. 
Col du Singe.

Col du Singe.

Les hauteurs d'Eloyes.

Col de la Bisoire.

Col de la Bisoire.
La température est un peu montée dans la vallée de Tendon (mais ne dépassera jamais les 10°C), où on enchaîne avec la petite route du Faing Janel, variante bucolique pour rattraper le col de Bonnefontaine (10). La difficulté se fait progressive, avec un pic à hauteur d'un large virage à gauche. Pas de sommet réellement repérable, même si regagner le col de Bonnefontaine se fait globalement en descente. Au col, il nous faut de suite récupérer la route du Chaud Costet (11), via un carrefour en épingle, immédiatement à droite. C'est pas long mais ça gratte sévère, 13% aperçois-je subrepticement en danseuse, l'accumulation commence à se faire sentir cruellement  ...
Le Faing Janel.

Le Faing Janel.

Le Faing Janel.

Le Chaud Costet.
Bon, le plus dur est fait sur les hauteurs de Rehaupal, après un descente au cours de laquelle je fais le forcing pour rattraper Matthieu suite à un bref arrêt photo : sensations fortes ! Au village, il faut remonter vers la Racine (12), avec une attaque pas simple jusqu'à l'étang du "Trou de l'Enfer". Je sens bien un manque de fraîcheur manifeste, mais ça avance quand même dans la bonne humeur, les conversations faisant un peu oublier la fatigue ...
Il nous reste ensuite à remonter au Champ de Laxet (13), perpendiculairement à notre passage de ce matin avant de redescendre sur Granges. Perso, c'est gagné, car mon compteur m'indique 3010 m D+, en avance sur Openrunner, mais il en manque un peu à Matthieu parti de Bruyères, qui décide donc de m'accompagner jusqu'au col des Arrentès (14) histoire d'atteindre son quota lui-aussi. Une montée sans histoire comparativement à celles qui ont précédé, à l'issue de laquelle nous nous séparons pour regagner nos pénates respectives, avec quelques km supplémentaires pour Matt qui n'en est pas à ça près.
Champ de Laxet.

Les Arrentès.

Belle équipe !

Ben y'avait pas de plat !...
Nettement moins "cramé" que je ne le craignais, je descends du vélo satisfait d'avoir bouclé le programme et des sensations éprouvées. La sortie se solde de mon côté par un peu moins de 139 km, 3201 m D+ et 5h48 de vélo "intense" comme je l'aime. Et dire qu'en juin il faudra monter 1500 m supplémentaires ... 😛 Y'a encore du boulot !!!

Le parcours :




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