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lundi 13 février 2017

Des fourmis dans les jambes

Après un WE maussade, la 1ère semaine des vacances d'hiver s'annonce très ensoleillée et douce. Cela tombe bien, après un mois de janvier peu propice au vélo d'extérieur, car la motivation est à son maximum pour faire tourner le compteur et accomplir enfin de belles balades. Je laisse le thermomètre monter un peu après la bonne gelée de la nuit (-4°C, sans commune mesure avec la récente quinzaine à -15°C !) et décolle en milieu de matinée pour un parcours aux difficultés assez variées ...

Celui-ci démarre sans préliminaires par le col des Arrentès pour une montée en température immédiate. Pas inutile d'ailleurs car il fait plus frisquet que prévu, mais rien d'anormal pour un mois de février. Je poursuis vers Granges et Aumontzey où j'emprunte la route de Jussarupt - Herpelmont, plus ludique que la départementale. Cela me mène au pied de la route du Grand Ecart qui permet de rejoindre Laveline du Houx nonobstant un effort non négligeable avec quelques passages >10%. A peine le temps de souffler qu'à Rehaupal se présente la montée du Chaud Costet. Un peu moins de 4 km où il faut s'employer, notamment dans la forêt et son interminable ligne droite. Mais bon, c'était le but, en baver un peu !
Jussarupt.

Route du Grand Ecart.

Rehaupal depuis la route du Chaud Costet.
Je rallie le col de Bonnefontaine bien essoufflé pour une belle descente jusque Tendon où j'ai prévu de quitter une nouvelle fois les sentiers battus en optant pour la tranquille route de la Bisoire. Enfin, pas si tranquille que ça sportivement car elle déboîte grave ! Une montée en 2 temps avec une 1ère rampe qui mène sur les hauteurs de Tendon, avec une vue magnifique sur le village au fond du sillon tracé par le Scouet, ruisseau qui dévale en contrebas de 2 magnifiques cascades.
Une petite descente et hop ! une 2ème rampe, largement >10% sauf éphémèrement en son milieu, la plus difficile donc. Plus trop habitué à ce type de vacherie, je sens bien que je suis à ma FCmax sans l'efficacité escomptée ! Le dernier coup de cul est mortel et il est agréable de voir le compteur afficher une pente à 1 seul chiffre à la fin de celui-ci ... Je poursuis ma route en redescendant sur Eloyes, un versant valant par ailleurs son pesant de cacahuètes également !
Tendon depuis le col de la Bisoire.

Col de la Bisoire.
Ouf ! Sur le papier, expression devenue obsolète, mais qui garde tout son charme malgré l'avènement des GPS ... sur le papier donc, le plus dur est fait. Le parcours longe désormais la Moselle jusque Epinal, en épousant ses courbes sur un tracé nettement plus calme côté D+. Une fois dans la préfecture, je bifurque "voie Carpentier", unanimement appelée côte de la ZUP, un beau raidard que je n'avais jamais grimpé.
Jarménil.

Route d'Archettes.

Epinal.
Avec 65 km au compteur, j'ai passé la "mi-course" mais le retour va s'avérer un peu laborieux à cause d'un satané vent d'Est qui va me rafraîchir les naseaux pendant 50 bornes.
Et comme le retour via Jeuxey - Sercoeur - Grandvillers - Bruyères est plutôt vallonné, cela fera une difficulté en plus à gérer. Dans ces cas-là, il faut prendre son mal en patience et ne pas trop regarder le tachymètre, histoire de ne pas tomber du vélo !
Secteur Dompierre - Grandvillers.
J'accuse néanmoins un peu le coup physiquement avec la sensation de "cuisses en coton" jusque Bruyères. La descente vers Brouvelieures me fait momentanément du bien avant d'affronter le long faux-plat jusqu'au col du Haut Jacques.
- "Ils" ont dû le rallonger depuis la dernière fois, non ?
- Pfff, c'est quand la fin ???
- Et ce vent !!!
Je râle intérieurement mais parviens finalement au fond de la vallée sans avoir fait chuter la moyenne, puis attaque le col sans perspective d'y établir un record, logique. Le coup de pédales sera sans doute (il faut l'espérer !) plus aérien dans quelques mois.
Les Rouges Eaux.

Col du Haut Jacques.
Je suis fortement ralenti (et refroidi) par le vent dans la descente, c'est donc tout heureux que j'arrive aux 3 Scieries pour remonter vers Taintrux puis Corcieux. Miracle ! J'ai le vent dans le dos ! Je ne me rappelais plus l'impression que cela faisait ! Du coup la remontée vers le Grand Remblai, dernier écueil du jour, ne passera pas si mal. Je regagne ainsi mon point de départ avec 124 km au compteur, parcourus en 4h52. Côté D+, c'est un peu l'expectative : mon nouveau Garmin me donne 1751 m D+, corrigé par Strava 1859 m D+, tandis qu'openrunner et mon ancien compteur tombent, eux, à peu près d'accord : 1939 et 1974 m D+. Cherchez l'erreur !

Le parcours :


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