Après un été de convalescence à pédaler d'abord doucement puis avec une intensité progressive, ainsi qu'à nager assidûment, il semblerait que le dossier "hernie discale" soit en passe de se refermer, j'espère définitivement. Nonobstant encore quelques douleurs lombaires, notamment sur le vélo, en cours de résolution grâce à des modifications de hauteur de selle, c'était ce mardi la dernière occasion de clôturer les vacances par une belle sortie avec Matthieu, qui, lui, entame les siennes dans une forme olympique. Involontairement sur le tracé d'une prochaine balade entre amis, j'en ai profité d'ailleurs pour effectuer une reco partielle. Petites routes tranquilles et prise d'altitude étaient au programme de cette après-midi, en quête de nouvelles ambitions ...
Le RDV est comme souvent fixé à Granges, après avoir pour moi franchi l'inévitable col des Arrentès, tandis que Matthieu me rejoint par les vallonnements de Beauménil et Jussarupt. Puis les bavardages nous mènent à Liézey via le Champ de Laxet, synonyme des 1ères palpitations significatives : monter en causant, ça essouffle !
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| Les Arrentès. |
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| Liézey. |
Nous choisissons l'option Hautré pour rallier Gérardmer, une petite route bien raide maintes fois empruntée et décrite, encore plus difficile par son autre versant, gravi qui plus est en général en fin de parcours. Pour aujourd'hui cela me suffira, surtout que le festin n'est pas terminé ... Direction Grosse Pierre cette fois, précédé du col du Haut de la Côte, pour rejoindre La Bresse. On y double un couple de retraités sur vélo électrique nous expliquant qu'ils ne sont pas "à fond" ! Le monsieur nous redoublera un peu plus loin en poussant les watts (électriques !). Belle démocratisation d'un engin pas encore à la portée de toutes les bourses, certes, mais permettant d'ouvrir de plus larges horizons à des personnes qui n'en auraient pas les moyens physiques. Après m'avoir laissé tranquille jusque là, mes lombaires se font soudain de nouveau douloureuses. On s'arrête donc rapidos au sommet, le temps pour moi de baisser ma selle de 5 mm supplémentaires, après avoir procédé à la même opération une semaine auparavant : apparemment j'étais depuis longtemps trop haut perché sur mon vélo sans que je ne le ressentisse réellement !
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| Lac de Gérardmer. |
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| Vélo électrique. |
La descente est assez rapide, puis nous enchaînons avec le col de la Vierge, sur les hauteurs du magnifique lac des Corbeaux. Une route escarpée et bosselée, mais l'effort, intense, y est néanmoins agréable. Avec une pente toujours entre 8 et 12%, ça ne rigole pas vraiment, mais rien que la vue du lac en vaut la peine ... Le dos ne me tire plus, super, mais les kg superflus, eux, me tirent irrésistiblement vers le bas ! Ceci ajouté à mon logique manque de puissance actuel, cela contraint mon coéquipier à un peu plus de patience que de coutume : vivement la grande forme !
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| Lac des Corbeaux. |
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| Col de la Vierge. |
Au col de la Vierge, nous redescendons très prudemment au col du Bramont sur une portion au revêtement vraiment limite, puis un peu plus bas, on profite de l'élan pour enquiller sur la route des Américains où nous ne tardons pas à croiser ... un 38 tonnes !!! Immatriculé République tchèque, il a sans doute dû suivre en aveugle un GPS indiquant la route la plus courte. Quelle galère pour lui, son camion a laissé quelques traces prononcées dans le bitume, mais aussi pour les véhicules qui l'ont croisé !!! Pour nous la montée ne passe pas trop mal, les % étant moins élevés que précédemment.
L'arrivée sur la route des Crêtes suscite toujours le même émerveillement, puis nous continuons le long des ballons jusqu'au Hohneck, une destination dont j'aurai sans doute l'occasion de reparler en 2017, année un peu spéciale pour moi ... 2000 m D+ tout ronds au sommet, en +/- 60 bornes (joli coef au passage), le plus dur est fait !
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| Route des Américains. |
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| Lac de la Lande. |
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| Au Hohneck. |
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| Vue sur le Kastelberg. |
La descente de la Schlucht dans le sillage d'une voiture et vent favorable est ultra rapide, avec une pointe à 70 km/h, avant que ne se profile en dessert le col de Martimpré. Je redoutais un peu cet ultime effort, mais à ma grande surprise je suis parvenu à y garder un bon rythme, avec un dos discret, le top ! Bon on regagne Corcieux vent de face, puis j'accompagne Matthieu jusqu'au col de Vienville avant de rebrousser chemin, après 95 km, 2212 m D+ couverts en 3h53.
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| Martimpré. |
Une conclusion à un été à l'issue duquel, après m'être longuement auto-rééduqué (ou brièvement selon les points de vue ...), je peux désormais raisonnablement me tourner vers un réel entraînement en vue d'un retour en forme pour 2017 : plusieurs projets fourmillent d'ailleurs déjà dans ma tête. Mais prudence et patience sont encore de mise ...
Le parcours :
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