Diapo

La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
Sports d'hiver.
Super Planche des Belles Filles.
A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
Balcon sur Gérardmer.
Reculée de Beaume les Messieurs.
Col du Lauvy.
Symétrie parfaite à Longemer.
Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

dimanche 27 mars 2016

Avant la pluie, le beau temps !

En cette veille de Pâques printanière, interdiction de rater le créneau ensoleillé qui se présente, d'autant que la suite du WE Pascal s'annonce nettement moins favorable. Ça tombe bien, l'après-midi est prévu libéré de longue date, l'occasion pour moi d'essayer de pousser les compteurs un peu plus loin. Autant l'avouer tout de suite, je n'aurais aujourd'hui pas pu satisfaire au contrôle anti-dopage, ayant de nouveau recours aux anti-inflammatoires pour oublier les tracas lombaires dont je ne me serai finalement jamais débarrassé. L'issue de mes désagréments s'assombrit hélas inéluctablement ...
Inutile de dire que je pars avec une sorte d'énergie du désespoir sur mon fidèle destrier que je retrouve après une révision/lifting du meilleur effet. La différence avec mon vieux Décathlon, auquel je m'étais réacclimaté, s'avère immédiatement flagrante, ce qui va rendre l'après-midi encore plus jubilatoire. La 1ère partie du parcours me conduit vers Lépanges, via Bruyères, par de petits vallonnements parfaits pour l'échauffement, mais sur une portion majoritairement descendante. Tout à mes pensées, je rate la bifurcation vers Rehaupal, où le profil commence à se redresser jusque St Jean du Marché. A Laveline du Houx, je remonte le Barba, affluent de la Vologne, jusqu'au village jadis célèbre pour son usine aux loups. C'est d'ailleurs en passant à côté de celle-ci que débute la revêche ascension vers le Chaud Costet. Elle fait toujours mal aux pattes et semble plus longue qu'elle ne l'est réellement : 3,6 km pour 236 m D+, soit 6,5% de moyenne. De là, je bascule vers le Tholy, puis rejoins le lac de Gérardmer après une portion un peu fastidieuse.
Bruyères.

La Vologne à Lépanges.

Lépanges.

St Jean du Marché.

Rehaupal.

Le Chaud Costet.
Mais la vue sur le lac, qui a déjà basculé à l'heure d'été avec une compétition d'aviron, et les pistes de ski encore toutes blanches et dont c'est le dernier WE d'ouverture, en valait la peine. Sports nautiques, sports d'hiver, randonnée, vélo : l'affordance de notre région, en termes d'activités sportives, est aujourd'hui particulièrement explicite. Il y a d'ailleurs foule aux abords du lac dont de nombreux promeneurs profitent des scintillements, et avec les spectaculaires embarcations bien peu pratiques, apparemment, à déplacer vers leur point de départ. Mais un fois sur l'eau, elles filent  avec une sensation de légèreté et à une vitesse assez impressionnante, notamment celles embarquant plusieurs rameurs. En ville, c'est pareil, avec des badauds qui fourmillent dans tous les sens : ça sent (temporairement) le printemps !
Lac de Gérardmer.

Compétition d'aviron.

En arrière-plan, la route des Gouttridos.
J'ai ensuite prévu de me tester sur les pentes du col de la Schlucht, 1ère vraie grande ascension pour moi cette année, en terme de durée d'effort. Au moment d'attaquer le col, j'aperçois Christian Haetlich qui tourne vers Longemer. Un cycliste que je ne connais pas personnellement mais qui force le respect sur le vélo et sur facebook à la lecture de ses exploits en montagne : doublement amputé suite à un grave accident, cet athlète alsacien a la particularité de ne pédaler que d'une jambe tout en ne tenant son guidon que d'un bras ! Assez extraordinaire ... Sans tenter le diable, je me place sur mon braquet de "confort" sur ce genre de %, et parviens sans encombre jusque la Roche du Diable, puis au panneau "altitude 1000", où la pente faiblit jusqu'au Collet. Je parviens même ensuite à embrayer gros plateau jusqu'au sommet comme à la belle saison, une satisfaction. Là-haut, c'est à nouveau le mélange des genres, bien que la station soit fermée : ski de fond et luges côtoient vélos et raquettes dans une luminosité maximale due à la réverbération éblouissante du soleil sur le versant enneigé.
Le Pont d'Amour au Saut des Cuves.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht.

Col de la Schlucht : vue sur le domaine de La Bresse.

Col de la Schlucht.
Je rebrousse ensuite chemin et attaque la descente vers le Valtin, avec une 1ère partie très froide car totalement à l'ombre. Les bourrelets de neige y sont d'ailleurs encore assez importants ... Très vite je retrouve la douceur après le Rudlin où fleurissent les 1ères jonquilles. Je poursuis tranquillement, mais vent de face, vers Anould puis Saulcy, où il me reste 2 bosses à franchir pour rentrer. Le col d'Anozel tout d'abord, une vraie formalité, puis le long faux-plat et la petite remontée du Grand Remblai, que les meilleurs franchissent gros plateau lors du CLM de Taintrux.
Le Valtin.

Le Rudlin.

Le Rudlin.

Secteur de St Léonard.
Col d'Anozel.

Grand Remblai.

Au loin, Tête de Nayemont et Haut des Frêts.

Un p'tit dernier pour la route !
Poussé par le vent, je remonte à Corcieux où je m'offre une dernière boucle vers le col du Plafond, histoire d'arrondir les comptes. Avec la satisfaction de n'avoir pas faibli et d'en avoir encore sous la pédale, signe que la forme revient, je termine avec 122 km et 1 678 m D+ au compteur, pédalés en 4h20, mais bon ...

Le parcours :


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