Sympathiques retrouvailles

8 ans ?... 10 ans ? ... On n'a pas su dire ! C'est la question sans réponse que nous nous sommes posée au point de RDV : depuis combien de temps ne nous étions-nous pas vus ?! Une fois de plus, le vélo et internet mènent à tout, puisque c'est en lisant mon blog et en pratiquant un peu plus assidûment le vélo depuis quelque temps, que mon cousin Frédéric a eu l'idée de me contacter à l'occasion d'un WE dans ses Vosges natales, pour quelques tours de manivelles communs. Parisien d'adoption, il n'a hélas plus que peu d'occasions de parcourir sa région d'origine, c'est donc avec plaisir que Matthieu et moi lui avons fait (re)découvrir quelques petites routes dont il n'avait plus souvenir ...

Peu avant 9h, l'inédit trio se forme au Béaba (Xonrupt), devant le domicile de mon oncle, grande bâtisse ayant appartenu à feu mon grand-père (Albert), et dans laquelle il exerça le métier de menuisier, dans un atelier où sont encore conservées quelques machines-outils.

Alors que je suis venu en vélo jusque là, c'est dans une grisaille très prononcée et une fraîcheur très automnale que notre boucle commune démarre, tandis que Matthieu, dont le timing était plus serré, a opéré une approche en voiture. Dommage, car un rayon de soleil aurait magnifié les paysages traversés. Malheureusement, le ciel ne se sera ouvert qu'après la mi-journée ... Bon au moins, il n'a pas plu !!!

Direction le lac de Longemer pour commencer, puis Retournemer pour un échauffement tranquille avant d'inévitables hostilités. La 1ère arrive rapidement avec le col des Feignes, puis le petit bonus menant sur les hauteurs de Lispach. Rien de bien méchant, malgré un passage plus ardu. Aujourd'hui, aucun problème pour moi, mais je me remémore mon dernier passage en ces lieux nettement plus douloureux, lors des derniers Ballons Vosgiens. Je rigolais beaucoup moins le jour-là ...

Le départ à Xonrupt.

Col des Feignes.

Col des Feignes.

Lispach, on a connu une meilleure lumière ...

La Courbe.

Après être passés à hauteur du lac, on poursuit jusqu'au Pont du Metty, où on clignote à droite vers La Courbe, triple souffrance des triathlètes et sur laquelle j'avais connu une énième crampe fin août. 

Puis sur une idée de Matthieu, on redescend quelques km le col de Grosse Pierre ... pour y remonter illico, mais par la route de la Traverse, mondialement connue désormais depuis qu'elle fut empruntée par le Tour en 2014. 154 m D+ en 1,2 km, les pros s'en souviennent (peut-être), Frédéric s'en souviendra aussi (sûrement) ! Il faut reconnaître que ça déboite grave, avec notamment un passage à 20% : ça change de la vallée de Chevreuse, j'imagine ?!... 

Route de la Traverse.

Route de la Traverse.

La Bresse en toile de fond.

The Climber, toujours à l'aise quand ça monte ...

20% !!!

Col de Grosse Pierre.

De là, on redescend la vallée du Bouchot jusque Rochesson, où on enchaîne sur le très agréable chemin des Tournées qui permet de rejoindre la route du col de Sapois.

Pas très longue, surtout depuis Menaurupt, cette ascension n'en demeure pas moins revêche, avec 2 derniers km à 8% sur une interminable ligne droite. Visuellement, on dirait pas, mais ils y sont et aujourd'hui, c'est vent de face !

Rochesson.

Chemin des Tournées.

Menaurupt.

Col de Sapois.

Col de Sapois.

Col de Sapois.

Col de Sapois.

Col de Sapois.

Col de Sapois.

Ce col, sauvage par excellence, nous mène sur les rives du lac de Gérardmer qui nous voit donc faire "Grand Chelem" dans la Vallée des Lacs, et au bord duquel nous nous quittons, mon cousin devant rejoindre la table familiale avant un retour à la capitale. Bye bye Frédéric, une expérience à renouveler ! ... jusqu'au Hohneck ?

Sur les rives du lac.

Puis Matthieu et moi nous octroyons une petite boucle supplémentaire. Celle-ci passera par Liézey, via la pas facile montée du Hautré. Comme souvent, je suis mon copain jusqu'aux 2/3 de l'ascension, puis dois céder quelques longueurs avant le sommet ... Enfin nous rejoignons la Perle des Vosges par le Beillard.

Route du Hautré.

Route du Hautré, vue sur le lac.

Route du Hautré, le sommet.

Retour au lac.

Fin de sortie pour Matt'.

Tandis que Matthieu rentre en voiture à Bruyères, je poursuis de nouveau seul le long de la Vologne jusque Granges, puis me coltine le col des Arrentès pour rentrer à Corcieux, où j'opère un ultime mais insignifiant détour pour passer la toujours parlante barre des 100 km pour la 44ème fois de l'année : au final 102 km, 1 803 m D+ en 7 ascensions, parcourus en 4h10.

Entrée de Granges.

Sortie de Granges.

Les Arrentès.

Le parcours :