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dimanche 27 septembre 2015

Les prémices de l'automne

Alors que septembre se termine et qu'on bascule tout doucement vers l'automne, ce WE a été l'occasion d'une belle sortie, "estivale" par son contenu. Avec un festival de cols, ce samedi a été également l'occasion de constater les 1ers changements de couleur dans la nature, sous un soleil globalement généreux mais tempéré par une forte bise et quelques nuages d'altitude, rappelant qu'il n'est pas toujours aisé d'opter pour la bonne tenue vestimentaire lors des saisons intermédiaires ... Pour la 2ème fois en peu de temps, je suis accompagné ce samedi de Jérôme, mon ex-voisin habitué au VTT et désireux de reprendre la route. Avec un tel menu, il va être servi ...
Le RDV est donné en milieu de matinée pour un départ en direction du col du Bonhomme. A ma grande surprise, la circulation est assez soutenue sur cette portion, rendant un peu délicates les habituelles conversations de début de parcours. Le vent est de face comme prévu, mais pas trop gênant toutefois dans cette 1ère ascension majeure, accomplie à un bon rythme. Une fois sur la route des Crêtes, ça y est, on est tranquilles pour le reste de la journée ! Sur une partie forestière on se dirige tranquillement vers le col du Calvaire qui nécessite un second coup de reins pour atteindre le point culminant de la sortie, à hauteur de la station de ski du Lac Blanc, où le télésiège est exploité l'été pour remonter les VTTistes avides de sensations en descente.
Col du Plafond.

Col du Bonhomme.

Col du Bonhomme.

Col du Bonhomme.

Col du Calvaire, vue sur le Louschbach.

Col du Calvaire.

Col du Calvaire.
Le coupe-vent n'est pas de trop pour aborder la longue descente jusque Orbey, où on attaque directement avec l'ascension du joli col de Bermont. Je ne l'avais jamais escaladé de ce côté, et incontestablement, il ne vaut pas le versant Lapoutroie, qui me semble plus difficile. Par contre, il se gravit le long de petites routes vraiment tranquilles et sauvages, ayant le même aspect pastoral que son "jumeau" que nous allons négocier ensuite. L'ascension n'est pas très longue et se divise en 2 parties clairement distinctes : hormis la sortie d'Orbey, assez raide, l'approche jusqu'au hameau de Remomont est facile et rectiligne, puis la pente se cabre vraiment et nécessite un réel effort jusqu'au sommet, au pied du Grand Faudé, d'où on bénéficie d'une belle vue sur les 2 vallées.
Remomont, col de Bermont.

Col de Bermont, vue sur Lapoutroie.

Col de Bermont, vue côté Orbey.

Col de Bermont., le Grand Faudé.

Col de Bermont.
Pas de soucis pour rejoindre Lapoutroie, sur une route très étroite mais au revêtement sans pièges. On traverse le patelin pour nous diriger sans attendre vers le col de Châmont, présentant quasiment les mêmes caractéristiques que son "frangin". Ça gratte dur d'entrée, sur une petite route agréable et sinueuse qui mène en quelques épingles à un panorama superbe. Il ne reste plus alors qu'un petit km pour découvrir l'étrange œuvre d'art érigée au sommet. 
Col de Châmont.

Col de Châmont.

Col de Châmont.

Col de Châmont.

Col de Châmont.

Col de Châmont.

Descente vers Fréland.
De ce côté par contre, la descente est chaotique. Le macadam est même carrément dégradé, prudence. Arrivé presque au pied, alors que le bitume redevient correct, je vérifie (un peu tard) que mon équipier du jour me suit toujours ... Mais point de Jérôme à l'horizon ! Je patiente encore quelques instants puis décide de remonter à sa recherche. Les 1ers nids-de-poule lui ont été fatals : il termine de réparer une crevaison ! 
Le coup de la panne !
Allez c'est reparti, direction Fréland et le col éponyme. Long de 6 km, il présente une pente assez régulière à 6-7%, majoritairement en forêt, et donc à l'abri du vent. Au sommet de celui-ci, une petite pause casse-croûte s'impose, avec plus de la moitié du D+ final déjà englouti après un peu plus de 60 bornes. 
Fréland.

Col de Fréland.

Col de Fréland.

Col de Fréland.

Le sommet.
Direction Ste Marie désormais, via Aubure et le col de Haut de Ribeauvillé, que l'on atteint au terme d'une belle descente et offrant des points de vue sensationnels, notamment à hauteur du "Petit Haut". Puis l'itinéraire nous mène vent de face sur un faux-plat descendant jusque Lièpvre, où nous bifurquons vers Rombach, situé au pied du col de Fouchy, qui marque la limite entre le Haut-Rhin et le Bas-Rhin.
Sortie d'Aubure.

Clin d’œil à Brigitte qui se reconnaîtra.

Descente vers Ste Marie aux Mines.

Panorama au Petit Haut.
Une ascension du même tonneau que la précédente, très agréable, à la difficulté modérée, et où je constate une nouvelle fois que les feuilles mortes commencent à joncher la route : les prémices de l'automne ... La descente passe à la hauteur d'une ferme où je me souviens avoir été brièvement poursuivi par un chien hargneux dans l'autre sens. Souvenir douloureux pour mes cuisses et mon palpitant, mais heureusement pas pour mes mollets que j'avais réussi à préserver des velléités canines !
Col de Fouchy.

Col de Fouchy.

La Pierreusegoutte.

Col de Fouchy.

Col de Fouchy.
A Fouchy, nous poursuivons notre chemin vers Villé, où nous amorçons notre retour. Le thermomètre a grimpé, je peux donc enlever une épaisseur pour aborder le faux-plat menant à Steige, au pied du col de, seule solution pour quitter cette agréable vallée en cul-de-sac. Une grimpée assez facile de +/- 4 km menant à un étang marquant le sommet. Mais l'effort se poursuit encore un peu jusqu'au col de la Salcée qui permet de redescendre vers Bourg-Bruche.
Sortie de Fouchy.

Villé.

Steige.

Col de Steige.

Vue sur le Climont, col de Steige.

Col de Steige.

La Salcée.
Vent dans le dos, je négocie sans encombre les 3 km restants du col de Saales, tandis qu'une longue portion descendante puis plate se profile jusque Ste Marguerite. Ça fait un petit moment que Jérôme en a plein les chaussettes, mais il s'accroche en tentant de rester dans ma roue. Il ne reste plus que 2 bosses avant la douche : le petit col d'Anozel pour rejoindre Taintrux, puis le Grand Remblai avant la délivrance. De mon côté, je ne me sens pas vraiment entamé et décide de monter grand plateau, en pensant aux concurrents qui le lendemain vont en découdre sur le CLM de Taintrux, puis j'attends mon copain, histoire de boucler la boucle ensemble, évidemment.
Saales, retour dans le 88.

Vers Neuvillers.

Profitez ... Noël approche !

Le Kemberg à Saulcy.

Col d'Anozel.

Vanémont.
Ces 10 derniers km sont pénibles pour lui, quoi de plus normal avec seulement quelques sorties "courtes" sur route cette année à son actif, mais il réussit son pari et termine avec les honneurs, content d'être allé au bout de lui-même.
La journée se solde donc pour ma part par 156 km, 13 ascensions développant 3074 m D+, bouclés en 6h11, en espérant que le soleil et la tiédeur laisseront encore quelques occasions pour s'adonner à mon sport favori dans les cols.

Le parcours :

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