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mercredi 26 août 2015

L'été sera chaud - Episode 10 : Dernière virée en Espagne

L'été s'ra chaud, l'été s'ra chaud ... Dans les cuissards, sur le vélo !
11 août : De manière irréfragable, l'Espagne exerce sur moi une sorte de magnétisme inconscient : y aller pédaler est exaltant et donne l'impression de partir à l'aventure ou dans l'inconnu : exotisme, quand tu nous tiens ... Ceci dit, une fois la frontière franchie, le dépaysement est total et on en prend plein les yeux, ceci expliquant sans doute cela. Pour l'une de mes dernières sorties des vacances, impossible donc de ne pas y retourner poser mes roues ! ...
Problème déjà évoqué ici, il n'y a pas 50 alternatives pour s'y rendre et en revenir. Soit par Cerbère et le bord de mer, option classique, soit par le col de Banyuls, mais la route est défoncée. Il reste l'option col du Perthus, prévue pour le retour, et 2 autres voies d'accès nettement plus éloignées et montagneuses déjà testées par le passé : le col d'Ares par Prats de Molo, ou Courtourges sur les hauteurs d'Arles sur Tech.
Ce sera "classique" aujourd'hui car j'ai prévu de réparer un "oubli" du début de séjour. Je me dirige donc vers la frontière en suivant le littoral déchiqueté faisant décrire à la route d'innombrables circonvolutions, puis je poursuis vers Llança et le Port de la Selva, par le même itinéraire qu'il y a 2 semaines.
Banyuls.

Cerbère.

Mer d'huile à Llança.

Llança.

El Port de la Selva.
De là, je me farcis l'ascension de Sant Pere de Rodes, que je n'avais pas effectuée à cause du vent l'autre jour : un régal. Comme déjà décrite, l'ascension est exigeante, puisqu'on passe du niveau de la mer à presque 500 m en 8 km (sachant que les 2 derniers sont quasi plats ...). de nombreux passages > 10%, dont la rampe d'accès permettent de surplomber rapidement la paradisiaque baie du Port de la Selva avant d'atteindre le monastère qui marque la fin de l'effort : le gros des difficultés est dès lors derrière moi avec +/- 1200 m D+.
Col de Sant Pere de Rodes.

Col de Sant Pere de Rodes.

Col de Sant Pere de Rodes.

Col de Sant Pere de Rodes.

Col de Sant Pere de Rodes.
La suite doit me mener au lac de Boadella via une traversée de la "Catalunya". Non loin de Figueras, je traverse et contourne la jolie petite ville de Peralada, avant d'enjamber l'axe névralgique composé de la Nationale, de l'autoroute et de la ligne TGV menant tous à Barcelone, ou plus si affinités, eux-mêmes suivant peu ou prou le sillon dessiné par "El Llobregat" qui prend sa source sur les hauteurs du Perthus. Me voici donc dans Pont de Molins où je peine à trouver la route de Boadella. Après pas mal de tergiversations, je finis par poursuivre sur la GIV504 qui serpente le long de la Muga. Le hic, c'est que je suis la direction Darnius, ce qui me semble logique au vu de la carte consultée avant mon départ, alors qu'il aurait fallu bifurquer vers "Panta de Boadella" pour arriver comme prévu au lac. Au lieu de cela, je traverse une zone dévastée par les incendies de juillet 2012, totalement calcinée. Seules les broussailles ont reverdi, mais des arbres ne restent que des silhouettes squelettiques et fantomatiques. Je finis cependant par me retrouver malgré tout sur la GI502, sur laquelle j'aurais de toute façon atterri.
Vers Gariguella.

Peralada.

Peralada.

Autopista : fluide !

Vers Boadela.

Vers Boadela.
Vers Darnius.

Puig Roqueto.

Vers Darnius.

La suite est un peu moins bucolique puisque je remonte au Perthus par la Nationale. Celle-ci est pourvue d'une large bande roulante latérale, assez large et confortable. Le flux de voitures n'est d'ailleurs pas stressant aujourd'hui, tant mieux !
Néanmoins je redouble de vigilance pour traverser La Jonquera où les cyclistes ne sont pas trop les bienvenus au milieu de cette horde automobile venue s'achalander en alcool et tabac moins chers. Mais cela ne passe pas trop mal, nettement mieux en tout cas qu'au Perthus : si le col éponyme est une formalité, la traversée du village, elle, n'est pas une sinécure ! Impossible de doubler un bus qui fait obstruction, grrrr !
La Jonquera.

En route vers le Perthus.

Arrivée au Perthus.

Adios España ...
Le retour en France n'est pas franchement difficile, si ce n'est le vent bien local qui m'empêche une nouvelle fois d'utiliser les braquets escomptés. Je roule du Boulou à Argelès avec des images plein la tête sur la magnifique piste cyclable, véritable "autoroute pour vélos" pour moi tout seul et rejoins mes bases après 150 km et 1893 m D+ parcourus en 5h40.
Piste cyclable Le Boulou - Argelès.
Piste cyclable Le Boulou - Argelès.
Adios España, à l'année prochaine j'espère !

Le parcours :





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