L'été sera chaud - Episode 2 : Le Galibier recto-verso.

L'été s'ra chaud, l'été s'ra chaud ... Dans les cuissards, sur le vélo !

Sortie raccourcie ce matin, mais bien costaude quand même avec la double ascension du Galibier, un mythe qu'on ne présente plus, où les plus belles pages du Tour se sont écrites. J'avais programmé avant notre séjour de redescendre le Lautaret pour accrocher la montée du Granon à ma collection, ce qui aurait donné une autre dimension à cette balade, et occasionné de belles courbatures, mais je tenais à être rentré tôt en raison de la divulgation des résultats du bac ce jour. YAPAK' le vélo dans la vie !!!

Au départ de Valloire donc, on entre directement dans le vif du sujet avec une rampe bien raide pour attaquer les 17 km d'ascension et accéder aux Verneys, dernier hameau avant la haute montagne. La ligne droite se poursuit gentiment jusqu'aux 1ers lacets qui marquent le début des hostilités : la prochaine roue libre sera pour descendre du vélo au sommet !

Sortie de Valloire.

Les Verneys.

Le spectacle visuel commence également, sur des portions qui semblent trompeusement ne pas trop monter, alors qu'elles titrent tout de même à 8%. Seul le dernier km avant Plan Lachat offre un répit bienvenu, permettant de relancer un peu tout en s'hydratant.

Plan Lachat en vue.

La Valloirette à Plan Lachat.

La suite, c'est du lourd, avec le passage au delà des 2000 m d'altitude et un inclinomètre irrémédiablement coincé à 9-10 % dans les lacets, puis 2 bons km encore plus relevés jusqu'aux Granges, où je me félicite d'être parti très tôt ce matin : dans le cagnard, cette partie doit être un enfer !

Le sommet est désormais en vue, avec une pente de nouveau plus digeste jusqu'au tunnel. Mais le dernier km demande un dernier effort pour atteindre la pancarte tant convoitée à 2642 m. 

Quelques photos et je bascule vers le Lautaret où j'opère mon demi-tour. L'ascension de ce versant ne développe que 9 km et, franchement, présente une pente bien plus digeste et ne dépassant que rarement les 8%, hormis sur le dernier km après le tunnel, lui aussi >10%. Je double un grand nombre de cyclos avec une plaque de cadre, avant que je finisse par apprendre qu'ils participent aux 6 jours de Vars.

Je parviens sans encombres au parking du sommet pour la 2ème fois. Il y a foule, je ne traîne donc pas, d'autant que j'ai hâte d'aller prendre connaissance des résultats de ma fille : mention Bien, génial ! Bravo Clara !!!

La sortie se solde accessoirement par 57,7 km, 28 km d'ascension et 1929 m D+ et 2h49 d'efforts.