Un an jour pour jour après avoir "vaincu" le
Ventoux, et malgré une météo assez maussade en ce WE de fête des mères, je me suis rabattu sur un parcours archi-connu mais bien costaud, du genre "sans fioritures" mais "on en a pour son argent" ! Car effectivement, même si le D+ final reste dans la norme, l'enchaînement Petit Ballon - Platzerwasel est un effort loin d'être anodin ...
A l'image de ce mois de mai vraiment frisquet, je démarre ce matin avec des gants longs ! Assez tôt certes, mais 5°C au compteur avec la perspective d'une longue descente vers Munster, je préfère assurer le coup. Direction Gerbépal, où une sympathique voisine me double, puis le col de Martimpré donc, et passage à hauteur de "la Basse de Martimpré", traversée dernièrement par une véritable
tornade, dont les dégâts se sont étendus sans faire heureusement de victimes, jusqu'au
Défilé de Straiture ... Et au milieu de ce carnage, 2 maisons indemnes, un miracle. Impressionnant !
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| Tornade à la Basse de Martimpré. |
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| Tornade à la Basse de Martimpré. |
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| Tornade à la Basse de Martimpré. |
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| Tornade à la Basse de Martimpré. |
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| Tornade à la Basse de Martimpré. |
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| Tornade à la Basse de Martimpré. |
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| Tornade au Haut des Frêts. |
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| Tornade au Haut des Frêts. |
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| Tornade au Haut des Frêts. |
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| Tornade au Haut des Frêts. |
Au rond-point du Saut des Cuves, un Belge impoli et mal réveillé me fait la frayeur de ma vie en s'engageant à allure trop vive alors que je négocie déjà le carrefour. Croyant qu'il m'a vu avec mon coupe-vent vert fluo, je garde sereinement ma trajectoire vers Xonrupt ... P..., ce con ne décélère pas assez !!! Je me serre comme je peux vers le centre du rond-point, mais je le vois se rapprocher à moins d'1 m, avant qu'enfin le conducteur ne déclenche son ABS ! Vache, il était "zeuto" !!! Il téléphonait ou quoi ??? Plutôt placide habituellement, je l'invective verbalement et gestuellement, avant qu'il ne me double sans un regard, gêné ou indifférent, je ne le saurai jamais ...
Ce coup de chaud me coupe temporairement les guiboles, mais j'ai retrouvé mes esprits quelques kilomètres plus loin, au moment d'aborder le col de la Schlucht. Circulation quasi nulle, seul le vent tourbillonnant va par endroits contrarier ma progression avant la longue plongée vers la vallée de Munster, où il faut là aussi pédaler pour avancer dignement : le vent, encore, et la pente peu prononcée en étant les raisons.
Me voilà au pied du mythique col du Petit Ballon, emprunté par le Tour le 14 juillet dernier, et que je ne me suis pas coltiné depuis. Les inscriptions au sol à la gloire de Contador et consorts ne sont pas effacées et rappellent cette journée marquante. J'ai la satisfaction de parvenir au sommet dans le même temps qu'il y a un an, soit 42 min, malgré un poids de forme qui tarde à se concrétiser. Une montée difficile et agréable, dont les 3/4 se passent en forêt, avec peu de répit, puis une conclusion sur les chaumes avec en visuel une ribambelle de ballons et quelques taches de neige tentant un dernier baroud d'honneur. Fantastique !
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| Petit Ballon |
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| Petit Ballon. |
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| Vue sur les Crêtes. |
Descente prudente sur cette route assez bosselée, n'est-ce pas M. Contador ? puis dans la foulée, c'est reparti pour le redoutable Platzer. Pas de la rigolade, ce col ... De longs passages >10%, heureusement ponctués de 3 replats salvateurs ... bref, un peu moins de 8 km d'effort intense où je m'efforce de maintenir fréquence de pédalage et vitesse correctes, sachant que la pancarte du col n'indique pas la fin des hostilités, puisqu'il faut encore se hisser au sommet du Breitfist pour regagner la route des Crêtes. Je pioche un peu dans le dernier km, mais ça ne passe pas si mal.
Brrr, ça meule là-haut, je m'en doutais : un petit 12°C avec un vent 3/4 face : le retour jusque la Schlucht sera loin d'être une simple formalité ! Mais psychologiquement, le plus dur est fait ...
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| Platzerwasel. |
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| Vue sur les crêtes. |
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| Route des Crêtes. |
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| Une ferme auberge, une ! |
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| Tout en bas, la route du Bramont : vertigineux ! |
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| Lac de Wildenstein. |
Je profite des paysages vertigineux jusqu'au pied du Hohneck, où il ne me reste plus qu'à redescendre jusque Corcieux, nonobstant quand même le verso du col de Martimpré. J'attaque celui-ci tranquillou, car j'ai la sensation de ne plus avoir beaucoup de carburant dans le réservoir, mais voilà qu'à mi-pente un gars du genre supersonique me double ! Le temps de vérifier que je ne suis pas à l'arrêt et que je suis bien en train de pédaler, vaaaoummmm, son copain (apparemment des Belges) me dépasse à son tour, mais moins vite. Sacrilège ! Mon ego en a pris un coup, je passe en mode survie et j'embraye. Je constate que le 1er à m'avoir doublé plafonne sérieusement sur son gros plateau, tandis que je garde le 2nd à distance, sur le même rythme que lui. En me retournant je vois le reste de la bande qui suit, une équipe qui avait décidé de se tirer la bourre sur ce col. Ils ne s'étaient pas tapé le même menu que moi, une fois !!! Hélas, ils s'arrêtent au sommet pour se regrouper (et récupérer, car le 1er au sommet est affalé sur son cintre, à la rechercher d'oxygène), et je ne pourrai pas compter sur leur aspiration pour regagner mes pénates ... Dommage.
Au final, une belle matinée, avec presque 119 km, 2 573 m D+ et 5 ascensions, en 4h33, en conclusion d'un mois de mai du genre "pas mal" (pour moi) !
Pour terminer, qu'elles pédalent ou pas, je souhaite une bonne fête à toutes les mamans sans qui nous ne pourrions être des papas épanouis !
Le parcours :
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