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mercredi 22 avril 2015

La Tranchée de Wallers-Arenberg

En villégiature dans le Nord, l'occasion était rêvée, une dizaine de jours après Paris-Roubaix, d'aller rendre visite à un mythe. De son vrai nom "Drève des Boules d'Hérin", la "Tranchée de Wallers-Arenberg", autrement nommée "Trouée d'Arenberg", est LE secteur pavé de la course : même si elle ne s'y gagne pas toujours, elle peut s'y perdre. Le peloton l'attaque après une approche en ligne droite rapide en faux-plat descendant. Autant dire qu'il est abordé à fond, et que ça tape d'entrée. Les 400 1ers mètres sont toujours légèrement descendants puis s'ensuivent 2 km montants sur des pavés par endroits incroyablement disjoints, qui doivent sembler interminables aux coureurs, dont ce n'est pourtant pas la fin du calvaire ! En route vers un monument ...
Le départ est donné en tout début d'après-midi par une température estivale et un vent de N-E bien marqué. Bien que le parcours ne compte quasiment pas de dénivelé, je démarre "gentil" car les 60 1ers km sont censés être vent de face. La campagne se vêt de couleurs agréablement printanières sur la route de Solesmes, puis je poursuis vers Ruesnes, en passant devant l'église fortifiée de Neuville en Avesnois (XIVème siècle), après une erreur d'aiguillage à Beaurain.
Direction Briastre.

Sortie de Solesmes.

Secteur de Beaurain.

Secteur de Beaurain.

Secteur de Vendegies au Bois.

Eglise fortifiée de Neuville en Avesnois (XIVème s.)

Eglise fortifiée de Neuville en Avesnois (XIVème s.)
Le vent de face ou 3/4 face est sensible mais d'humeur badine, j'ai plus envie pour une fois d'en jouer que de le maudir. Mon parcours plutôt champêtre jusque là me conduit à l'entrée de Thiant, où j'attaque une portion de grand route avec a priori plus de circulation, et menant vers des zones plus urbanisées autour de Denain. Pour le trafic, ça se passera bien, mais je vais de nouveau me planter dans l'agglomération de Denain, avant de m'en rendre compte rapidement en voyant que je me rapprochais de l'autoroute que je venais de franchir peu avant. Il va falloir que j'envisage sérieusement un investissement dans un compteur GPS ... C'est dans cette portion jusqu'Arenberg que le vent est le plus virulent, mais je parviens à destination avec un honorable 29 km/h de moyenne.
Secteur d'Oisy.
L'approche du secteur pavé mythique s'effectue par une ligne droite où les coureurs doivent se lancer à fond afin d'aborder les pavés dans la meilleure position. J'ose à peine imaginer le stress et la prise de risque que cela occasionne ! A l'entrée même, une stèle en l'honneur de Jean Stablinski : fils d'immigré polonais et figure emblématique locale, il revendiquait d'avoir travaillé comme mineur sous les pavés, avant de rouler dessus comme cycliste et de connaître une prestigieuse carrière sportive avec notamment 12 participations au Tour de France et un titre de champion du monde sur route (1962).


Entrée de la tranchée de Wallers Arenberg.

Stèle J. Stablinski.
Quant aux pavés en eux-mêmes, après m'être timidement prêté à l'exercice par le passé, j'ai préféré préserver mon matériel, d'une part, et ne pas risquer d'exploser 2 pneus neufs et loin de mes bases, d'autre part. Aussi j'ai choisi d'emprunter la bande roulante en terre battue réservée aux spectateurs, tout à fait praticable, histoire de ne pas m'exposer à une chute non plus ! Par la faute sans doute des nombreuses secousses, les images sont un peu floues hélas, mais laissent entrevoir des parties où les pavés sont vraiment proéminents. Incroyable de rouler à 40 km/h sur un tel revêtement !!!
Tranchée de Wallers Arenberg.

Tranchée de Wallers Arenberg.

Les pavés !

Tranchée de Wallers Arenberg.


Une fois ce monument du cyclisme mondial traversé, il s'agit de rentrer ! Demi-tour, avec cette fois vent de dos jusqu'à l'arrivée : autant dire que ça ne va pas traîner ! Quelques feux vers Denain, des travaux à Haveluy et Haspres ne m'empêcheront pas de filer à travers la verdoyante campagne nordiste avec cette sensation toujours exaltante de progresser avec facilité. A l'approche de Caudry, atteint en à peine plus d'1 h, je passe à hauteur de 2 autres secteurs pavés : ceux de St Python et de Quiévy, abordés respectivement en 4ème et 3ème position lors de Paris-Roubaix, puis je descends du vélo après 105 km et 689 m D+ couverts en 3h26. Loin d'être un "enfer", cette après-midi s'est avérée passionnante !

Un terril à Haveluy.

Puis un autre.

Vers Haspres.

Vers Montrécourt.

Vers Montrécourt.

Vers Haussy.

Sortie de Solesmes, direction Quiévy.

Secteur pavé de St Python.

Secteur pavé de Quiévy.
 Le parcours :

1 commentaire:

  1. Je vois que tu as pris grand plaisir à rouler et c’est bien de voir l’envers du Nord. A la télé on n’a pas la même vision. Eric

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