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Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
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Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

mardi 23 décembre 2014

2014 : clap de fin !

Crépuscule sur 2014 ...
Aujourd'hui était une journée idéale pour conclure un millésime, personnellement et à tout point de vue, prolifique : avec une météo aussi royale, et quelle que soit la saison, difficile pour moi de ne pas respirer le grand air sur mon vélo ! La saison n'est plus aux grands cols ni à l'évasion, certes, mais en se débrouillant bien, il y a toujours moyen de trouver du plaisir autrement ... et d'arrondir les fins de mois ! La preuve ? Suivez-moi ...

Le départ se fait en toute fin de matinée, après un repas ............................. copieux et consistant (pour une fois, hein Eric !), et légèrement anticipé. Mais zut, après seulement 4 km, je m'aperçois que mon compteur est en rade. Je tente donc sans trop y croire de le faire repartir en enlevant la pile, et par chance, cela fonctionne ! Néanmoins, cela fait 2 fois de suite qu'il bugge, ce n'est pas trop bon signe pour la suite ... Je continue donc tranquillement vers Taintrux, sur le secteur le plus froid de mon parcours. Totalement encaissée, la descente ne voit plus le soleil en cette période de solstice hivernal, et la nuit ayant été plutôt frisquette (1ère gelée depuis perpette), il n'y fait pas bien chaud, même à la mi-journée. Par chance, la route est sèche, pas trop de stress de ce côté ...
A Taintrux, je bifurque à droite vers un énième passage au col d'Anozel, gentille grimpette (à l'ombre) pour rejoindre la vallée de la Meurthe à Saulcy. De là, je pédale le cœur léger malgré un petit vent de face, pour une 15aine de bornes sans difficultés. 
L'inamovible Mont Thiriville.

Il est midi au Grand Remblai, mais point de soleil !

Taintrux, route d'Anozel.

Col d'Anozel.

Vue sur l'Ormont, Saulcy.

Vers Remomeix.

La Fave, à Neuvillers.

Contrejour sur Bertrimoutiers.
C'est l'occasion de me remémorer tous les souvenirs d'une année assez riche. 2014 démarra très fort à la faveur d'un hiver très doux, permettant d'engranger les bornes comme jamais tout en allant chercher des cols habituellement inaccessibles. L'occasion de rencontrer Michel, lors d'un WE marqué hélas par un drame bien difficile à surmonter, et de profiter de conditions incroyables pour réaliser une grosse virée, inespérée à ce moment de l'année.
Après avoir traversé Ste Marguerite la tête ailleurs, je poursuis mon (bonhomme de) chemin vers Remomeix et Bertrimoutiers, où peu après se présente le col de Mandray. Une ascension sans difficulté majeure qui conviendra parfaitement à la saison ! Je le gravis sans problème, mais je sens bien que je n'ai plus la cuisse du printemps dernier ... Un printemps qui m'aura vu participer au duathlon de St Dié, à la Route Verte, et durant lequel j'eus l’œil rivé vers le Mont Ventoux, moment fort de l'année, et pour lequel je m'étais entraîné d'arrache-pied, bien aidé notamment par 2 aigles volants. Ah le Ventoux, un sacré souvenir, que je mettrai toutefois à égalité avec le 2ème grand RDV que je m'étais fixé : la reco de l'étape Mulhouse - PBF. Une sacrée journée aussi ... 
La Croix aux Mines.

Col de Mandray : le Chipal.

Col de Mandray.
Au col, je redescends tranquille vers Fraize, puis enquille l'incontournable col du Plafond pour rejoindre Corcieux ... et ne pas rentrer chez moi ! Non, j'ai prévu de retrouver mon ami Eric, pour une 2ème boucle tranquille à 2. Quoi de mieux pour finir l'année que de pédaler avec l'un des plus assidus de mes lecteurs (mais il n'y a pas de concours ni de classement, je vous aime tous !), et indéfectible suiveur, fidèle aux grandes occasions ??? Nous avons prévu de nous retrouver vers 14h à Corcieux, mais retardé au moment de partir, c'est finalement au col des Arrentès, que j'ai gravi pour venir à sa rencontre, que la jonction se fait. Pas grave, j'avais en tête de faire un peu de D+ ... Demi-tour donc et direction Vanémont Biffontaine au gré des papotages. Dans les bosses précédant Laveline, m'est donnée l'occasion de repenser à un été pas si pourri, d'autant qu'en août, j'ai pu bénéficier du soleil du Roussillon (où hélas les éléments se sont déchaînés récemment : il sera difficile de rejoindre l'Espagne par le col de Banyuls l'été prochain !), avec en point d'orgue de cette période, l'ascension d'un géant. Une journée que je place sur le podium de mes souvenirs de l'année.
Anould.

Col du Plafond et sa piste de karting.

Corcieux.

Vue sur La Charmelle, col des Arrentès.

Lépaxe.

Les amigos.

Le Cours, au-dessus de Les poulières.
A Laveline, on emprunte une plus petite route, vers Champ-le-Duc, plus propice à la tranquillité, mais aussi plus vallonnée ! Les zones d'ombre dues au soleil rasant se font déjà plus nombreuses, mais il y fait à peine frais. Ceci nous ramène à Granges où je quitte mon ami, content de cette aération dans sa belle tenue presque flambant neuve (je tairai à quelle occasion semi-séculaire il se l'est vu offerte !). Il me reste, quant à moi, le col des Arrentès à regravir.
Eric à Champ-le-Duc.

Vue sur l'Avison, à Bruyères.

A Herpelmont.

A Herpelmont.

Vers Jussarupt.

Jussarupt.

Col des Arrentès.
De nouveau à mes pensées, je me rappelle un automne flamboyant, dont on ne vit la fin que récemment, au cours duquel j’effectuai notamment mon seul "200" de l'année (une virée qui mérite une 3ème place ex æquo sur le podium !), mon 1er CLM ou encore de belles balades au Hohneck et en Alsace.
Au col, je sais que je donne mes derniers coups de pédale de l'année, magnifique crépuscule d'un millésime qui m'aura vu battre tous mes records.
Le der des ders : clap de fin !

L'année vélo sur route (mais peut-être pas HT !) se termine donc sur un petit 102 km, 5 cols et 1 270 m D+, parcourus en 3h50, ultime sortie grâce à laquelle je passe les 170 000 m D+... Père Noël, cela ne mériterait-il pas une récompense ???


La nuit tombée, je ne résiste pas à aller tester ma nouvelle lampe frontale. Sur les conseils de Matthieu qui en vantait l'efficacité, je suis allé l'essayer dans des secteurs faiblement éclairés ou sombres, pour 5,1 km de footing. La Petzl Tikka RXP bénéficie du "Reactive lighting", c'est-à-dire que la puissance d'éclairage s'adapte en fonction de l'environnement. Verdict sans appel, on y voit comme en plein jour ! Je vous mets 3 photos de piètre qualité donnant un aperçu du rendu visuel. J'ai déjà envie d'y retourner !
C'est parti !

En regardant juste devant mes pieds.

En levant un peu la tête.

En regardant au loin.

En attendant, chers ami(e)s amoureux de sport et lecteurs, lectrices de mon blog, je vous remercie de votre gratifiante fidélité et vous souhaite de bien agréables fêtes de fin d'année. RDV en 2015 pour de nouvelles aventures, dont certaines sont déjà dans les cartons ! A bientôt !!!

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