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La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
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A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
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Reculée de Beaume les Messieurs.
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Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

lundi 25 août 2014

¡ Viva España !

Après ce triple interlude dédié aux exploits de mes amis, retour sur mes pérégrinations vélocipédiques, avec le récit d'une de mes escapades estivales : de quoi réchauffer un peu les chaumières, car à l'heure où j'écris ces lignes, le chauffage tourne ...
Pour le dernier jour de juillet, soleil et chaleur sont au RDV, alors qu'enfin le vent semble vouloir se calmer. En effet, les 2 derniers jours ont été pour le moins ventés, avec des rafales limite tempétueuses, notamment en bord de mer et sur les corniches. Suffisamment déstabilisantes en tout cas pour occasionner un déchaussage intempestif, dans une épingle, en descendant un col sur la corniche 2 jours plus tôt, pour un retour escarpé vent de face sur 50 km ...

Aujourd'hui donc, direction l'Espagne, via 2 belles buttes. La Tour Madeloc tout d'abord, déjà évoquée ici, majestueuse et incontournable. Elle semble veiller immuablement sur les Albères et le bord de mer du haut de ses 650 m, tour à tour (ben oui, forcément !) bienveillante et lumineuse, ou inhospitalière et inquiétante, lorsque parfois elle s'assombrit en s'entourant de nuages menaçants. Son ascension en 2 parties, entrecoupée d'une descente en son milieu, est un véritable régal. La pente ne descend jamais sous les 7%, le revêtement est inégal et granuleux, on y croise peu ou pas de véhicules si tant est qu'on se montre matinal, le vent souffle en bourrasques à chaque virage, mais alors, ... cette vue !!! La côte sablonneuse et rectiligne d'une part, la côte Vermeille d'autre part, déchiquetée et parsemée de multiples criques aux eaux translucides, avec au loin, Collioure et son célèbre clocher, source d'inspiration de nombreux peintres ... Au milieu d'un vignoble et d'un panorama incomparables, une fois de plus l'effort est magnifié par la splendeur des lieux.
Vue sur Argelès, route de Collioure.

Route de la Madeloc.

Route de la Madeloc.

Route de la Madeloc.

Route de la Madeloc.

Route de la Madeloc.

Route de la Madeloc.

Route de la Madeloc.

Route de la Madeloc.

Route de la Madeloc.

Route de la Madeloc.

Route de la Madeloc.
La descente vers Banyuls est rendue un peu plus scabreuse encore par le vent, mais qu'importe, le thermomètre affiche déjà 26°C lorsque je me dirige vers la route du col éponyme, alternative à la corniche pour basculer en Espagne.
Cependant, il faut préalablement pédaler et serpenter 8 km pour atteindre le pied de celui-ci. La route est tout d'abord un vrai billard, mais ensuite, c'est limite cyclo-cross : macadam, d'accord, mais vraiment "tape-cul", avec nids-de-poule et bosses en tout genre ! J'ai rattrapé un congénère en vacances qui suit mon train à distance jusqu'au talus. Un peu moins de 2 km largement >10%, avec de nombreux passages >15% ... Sans compter les rafales de vent, bref, l'effort est violent pour atteindre ses 361 m. Au sommet, c'est la frontière. Au loin, côté français, la mer, et la Catalogne côté espagnol.
Route du Col de Banyuls.

Route du Col de Banyuls.

Route du Col de Banyuls.

Col de Banyuls, côté français ...

... côté espagnol.
C'est de ce côté que je poursuis, avec une descente dans le maquis rapide, vallonnée aussi, avec quelques coups de culs qui se négocient avec l'élan ... et dans l'aspiration du copain du jour qui m'a rejoint. Champion UFOLEP de Gironde il y a quelques années, et, de son propre aveu, piètre grimpeur (jugement à relativiser, je tiens à le préciser), Didier évolue avec un braquet incroyable, en force, à tel point que je suis par endroits couché pour rester dans sa roue ...
Cool, nous partons pour la même boucle, nous la terminerons donc d'un accord tacite ensemble ... Dans la plaine, Didier est à son avantage et assure la majorité des relais, à grande vitesse donc, notamment à la sortie d'Espolla, où une zone d'épandage déverse des effluves pestilentielles : YAPAKCHENOU !
On trace donc dans la pampa espagnole jusque Llança, où nous amorçons notre retour via la route de la corniche dite à juste titre "route des cols". Changement de profil donc, avec une succession de côtes et de cols proposant des vues plongeantes sur la Grande Bleue dont les vagues s'attaquent inlassablement aux rochers en une écume aussi blanche qu'éphémère.
Direction Espolla.

En route pour Llança.

En route pour Llança.

En route pour Llança.

Llança.

Platja de Garbet.

On se rapproche de la frontière.

En montant le col de Frare.

Vue sur le golfe de Llança, col de Frare.
Nous passons à hauteur de Colera et Port Bou, puis entamons le col des Balistres  qui permet de rentrer en France. Je suis plus à mon avantage cette fois, avec mon pédalage en souplesse qui permet de mieux appréhender les profils escarpés, mais qui me donnait un peu l'impression de pédaler dans la semoule sur le plat ... Néanmoins, les jambes commencent à peser un peu, d'autant que le thermomètre est désormais scotché à 32°C, ça, ça ne me dérange pas trop, et surtout que cette satanée tramontane commence à me saoûler sérieusement. De la frontière, il reste 30 bons km à l'affronter pour rentrer au bercail, via Cerbère, Banyuls, Port-Vendres et Collioure, et la bagatelle de 7 "cols" contribuant à passer la barre pas si anecdotique des 2000 m D+.
Col des Balistres : tout là-haut la frontière.

Col des Belitres : vue sur Port Bou.

Col des Belitres : vue sur Port Bou.

Duo d'un jour.

Cerbère.

Entre Cerbère et Banyuls.

Entre Cerbère et Banyuls.

Site de Paulilles.

Port-Vendres.

Vue depuis le château de Valmy,
sur les "hauteurs" d'Argelès.
Nous nous séparons après une sympathique rencontre, et pour ma part une belle virée franco-espagnole de 112 km, 2 176 m D+ en 4h18 ... et à l'heure pour les tapas !!!

Le parcours :

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