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mardi 3 juin 2014

Expédition au Mont Ventoux

(Photo Marceau)
Coché de longue date dans mon agenda, ce WE d'Ascension était attendu impatiemment. C'est au début de l'hiver dernier que Matthieu m'a gentiment glissé l'idée de participer à une cyclosportive "mythique", la Mont Ventoux - Beaumes de Venise, et son parcours de légende. Dès lors, mon objectif de l'année était tout trouvé, et ma motivation pour m'entraîner afin d'y bien figurer, décuplée. Car le Ventoux, ça ne s'improvise pas !... Je vous invite donc à me suivre pour une aventure de 2 jours, riche en émotions !

Le voyage s'effectue à 3 puisque Marceau, le père de Matthieu et indéfectible "coach", nous accompagne, pour rendre visite aux amis de famille qui vont nous héberger, et accessoirement, pour nous faciliter le ravito en course. Les 550 km qui nous séparent de notre point de chute se déroulent sans encombres, avec un trafic routier très réduit, y compris dans la vallée du Rhône. A notre arrivée, nos hôtes, Danièle et Daniel, nous accueillent à bras ouverts, et avec une immense gentillesse : on peut le dire, ils nous auront choyés comme jamais !
Plus de place !

Pause café vers Villefranche. (Photo Marceau)

Pause café vers Villefranche.

Trafic fluide !
Pour Matthieu et moi, l'après-midi est consacré au retrait des dossards, au repérage d'une place pour se garer légèrement à l'écart le lendemain, et à une petite reconnaissance. Nous voilà donc repartis en voiture pour nous rendre à Beaumes de Venise, distant d'une 50aine de km. Mais alors que le ciel était limpide dans la Drôme, une énorme cumulo-nimbus chapeaute le Ventoux et les environs. Pour la reco sur place, il va falloir la jouer fine ! Une fois les vélos montés, les plaques et les puces installées, nous voilà partis en direction de Bédoin. Mais vu la noirceur du ciel, on fait vite demi-tour pour se contenter d'un aller-retour dans les dentelles de Montmirail, histoire de visualiser le final de la course. L'occasion d'ajouter les beaux petits cols de Suzette et de la Chaîne à la collection, sur les versants que nous descendrons demain, pas si simples à gravir d'ailleurs. Hélas, le ciel menaçant ternit quelque peu la beauté des points de vue de ce splendide secteur que j'avais déjà visité lors d'un séjour estival il y a quelques années : vraiment, la région est magnifique !

Ciel menaçant sur le Ventoux.

Direction Bédoin.
Direction Bédoin.

Aïe !

Ouille !

Demi-tour direction les dentelles de Montmirail.

Col de Suzette.
Col de Suzette.
Col de Suzette.
Suzette.

Col de la Chaîne.

Col de la Chaîne.

Col de la Chaîne.

Col de la Chaîne.
Après une petite balade pour visiter le charmant village où nous sommes accueillis, la soirée, quant à elle, sera en partie consacrée à scruter avec anxiété de multiples sites météorologiques, prévoyant pour certains un fort mistral et de fortes probabilités d'orage en début d'après-midi, pour d'autres de la pluie le matin et éventuellement de la grêle l'après-midi. Heureusement, ils auront tous tout faux, le ciel sera limpide, le mistral modéré et des orages se déclencheront, certes, mais plus au Sud, sur les monts du Vaucluse et le Luberon apparemment. Ouf !
Lavande en Drôme provençale. (Photo Marceau)


Pas les olives de Nyons, mais pas loin. (Photo Marceau)

Les Granges Gontardes. (Photo Marceau)

Les Granges Gontardes. (Photo Marceau)
Les Granges Gontardes. (Photo Marceau)

Les Granges Gontardes. (photo Marceau)
On se fait une pétanque ?
Les Granges Gontardes. (photo Marceau)

Les Granges Gontardes. (photo Marceau)

Marceau, Matthieu, Danièle et Daniel : encore merci pour votre accueil !
Nous sommes levés dès potron-minet pour un petit déjeuner copieux, préambule indispensable au menu lui aussi très copieux qui nous attend. Sur place de bonne heure, nous avons tout le temps de nous préparer calmement et de nous présenter sur la ligne en bonne position. On mate les vélos et les développements utilisés par les différents concurrents qui viennent garnir les rangs. Devant nous, dans le sas des dossards prioritaires, nous reconnaissons Rodolphe Lourd et David Polveroni, entre autres têtes de file actuelles du cyclosport.
Ciel limpide sur le Mont Chauve !

Sur la ligne.

Avec David Polveroni, qui terminera 7ème.

Prêts à en découdre !
Entre l'appréhension des difficultés à venir, celle des 1ers km dans un peloton nombreux et nerveux et l'imminence de l'effort, ce moment d'attente interminable est toujours stressant. Heureusement nos craintes liées à la météo se sont envolées, il fait même carrément chaud sur la place du marché, où les 1 200 engagés sur les 2 parcours piaffent d'impatience.
Le départ est comme toujours ultra rapide et tournicote pas mal dans quelques villages, mais se montre globalement moins nerveux qu'à Epinal. J'assiste néanmoins à un vol plané de 3-4 coureurs qui s'emmêlent effroyablement les pinceaux, ou plutôt les roues, à un carrefour pourtant bien signalé, puis à Modène, une 1ère montée digne d'un petit col étire le peloton et le fragmente irrémédiablement. D'ailleurs la circulation dans le village de Bédoin contribue à couper mon groupe en 2 et j'attaque donc la montée mythique du Ventoux après une approche d'une grosse demi-heure, mais dans une position qui sera à l'image de ma course : intercalé. Je file bon train dans la 1ère partie de l'ascension qui va crescendo jusqu'au virage de St Estève, mais qui ne présente pas de difficulté majeure. C'est bien là le côté redoutable du versant "Bédoin", car après, il n'y a plus aucun répit jusqu'au sommet ! Il faut maintenant monter jusqu'au Chalet Reynard : un mur de 10 km à 10% interminable, avec de longues lignes droites entrecoupées de quelques courbes raides. Je négocie les 5 1ers km le cœur vaillant, les jambes tournent bien dans la difficulté et je pense à m'hydrater régulièrement. Au milieu de la forêt, 2 km plus raides cassent un peu le rythme et je peine ensuite à retrouver ma fréquence de pédalage. On sent le souffle du vent pour la 1ère fois lorsqu'on se rapproche du Chalet et qu'on émerge de la forêt, après environ 1h de lutte contre la gravité. C'est à partir de là qu'on touche au sublime. Dans un décor lunaire irréel et insensé, aussi stupéfiant que vertigineux, avec la plaine et ses multiples villages qui se détachent, minuscules en contrebas, les 6 derniers km donnent l'impression de pouvoir atteindre le colosse aisément, si proche visuellement mais encore si loin, tandis qu'à chaque virage, il se refuse encore un peu au cycliste émerveillé mais éreinté ... A chaque repli de la route, le sommet disparaît momentanément et le vent devient favorable, bref instant de relatif répit, puis la difficulté redouble lorsque réapparaît l'observatoire. L'inclinaison de la cicatrice laissée par la route dans la caillasse ne laisse aucun doute sur les % à venir, mais petit à petit, la tour se rapproche, inexorablement. Le vent est frais, mais largement supportable en intensité, comparé à la force avec laquelle il peut souffler parfois (souvent). Par contre la réverbération du soleil sur la roche blanche est si éblouissante que je remets mes lunettes de soleil pour la fin de l'ascension. A la stèle Simpson, je sais que je touche au but, mais le final est redoutable avec une dernière ligne droite à 11% et un virage encore plus relevé pour atteindre le parking. Au paroxysme de l'effort, je les franchis à l'arrache et parviens au sommet après 1h33 d'ascension. Petite déception au passage puisque j'escomptais passer sous les 1h30, voire mieux, compte tenu de ma forme du moment et de mes roues plus performantes. Mais apparemment, on ne peut pas grand chose contre le poids des années ... Ceci dit, l'ascension totale représente 1 639 m D+, ce qui donne une vitesse ascensionnelle = 1 057 m/h et une vitesse moyenne de 13,8 km/h, chiffres corrects malgré tout et cohérents avec mes expériences passées en haute montagne !







Le temps d'engloutir un gâteau mitonné par ma chérie et de relever les manchettes, me voilà parti pour une longue descente, que je ne peux effectuer à fond. Tout d'abord, gêné par le trafic en sens inverse, je ne peux doubler un cycliste aux trajectoires plus que douteuses, qui me contraint même à un bref blocage de roue arrière dans un virage ! Enfin débarrassé de ce gênant congénère, je rallie le Mont Serein à ma main, avant d'être de nouveau bloqué par une auto. Je vois un groupe sur lequel je rentrais s'éloigner, tandis que le faux Loeb s'évertue à freiner et qu'arrivent en face des camping-cars, le tout dans les lignes droites les plus rapides ! Grrrr, j'enrage ... Du coup, j'effectue la 2ème partie de la descente seul et face au vent, synonyme de perte de temps ... et d'énergie. A la sortie de Malaucène, Marceau et les Daniel(e) sont fidèles au poste pour un changement de bidon express.


Merci Marceau ! (photo Daniel)
De son côté, Matthieu a fait le début de course dans le paquet de tête puis a attaqué le Ventoux à sa main, l’œil rivé sur son capteur de puissance. Sans griller de cartouches, il est monté en 1h20, soit 1230 m D+/h et 16 km/h, balèze ! Il a pu faire une descente ultra rapide, et se présenter à Malaucène dans les 30 1ers !


Pour ma part, les 1ers coups de pédales sont laborieux. Nous nous dirigeons vers la vallée du Toulourenc par la magnifique route de Veaux qui ne cesse de monter insidieusement dans un 1er temps. Quand enfin, on peut plonger vers Veaux, se produit LE fait de course majeur du jour : des crétins au profil intellectuel les rangeant dans la catégorie des GROS CONNARDS (désolé, mais là, on ne peut guère dire autrement ...) n'ont rien trouvé de mieux que de semer des clous de tapissier sur la route et sur plusieurs km, qui plus est en descente. C'est une véritable hécatombe, avec des 10aines de cyclistes en train de réparer sur le bord de la route, a priori sans provoquer de chute grave. Hélas, certains seront contraints à l'abandon après avoir crevé des 2 roues ! Je n'avais jamais vu ça ... Miraculeusement, je fais partie des chanceux qui passent au travers, ce qui ne sera pas le cas de Matthieu, qui perce de l'arrière et perd de précieuses minutes à réparer, perdant au passage le contact avec un groupe qu'il aurait pu accompagner bien plus loin. La descente est ponctuée d'une remontée, douloureuse, avant de plonger pour de bon au fond de la vallée. Ce petit coin tranquille est envahi l'été par les touristes surchauffés cherchant un peu de fraîcheur. Chaussés de vieilles tennis ou de sandalettes spéciales, ils peuvent remonter la rivière à pieds sur plusieurs km, un vrai bonheur. Par endroits, des trous d'eau transforment la balade en baignade, qui prend même à quelques reprises des airs de canyoning ! Testée et approuvée il y a quelques années, je vous conseille l'expérience, vraiment ! Aujourd'hui, je n'ai pas le temps de m'arrêter sur les bords du Toulourenc pour y faire trempette, et je franchis le petit pont étroit à toute berzingue, histoire de profiter de l'élan pour la remontée sur l'autre versant ! Eh oui, il faut remonter jusque St Léger du Ventoux via une petite route d'abord, avant de rejoindre une large départementale pour la 2ème partie. Me voilà de nouveau intercalé, après qu'un groupe un poil trop rapide pour moi m'a doublé. Le sommet se trouve au village susnommé, mais cette portion me semble pénible. Je me fais doubler à plusieurs reprises et j'ai la désagréable impression d'être un peu scotché à la route, ce qui n'est pas totalement illogique sachant que les pourcentages affichés atteignent plusieurs fois les 8%, et je constate l'apparition des 1ères crampes à la cuisse. Déjà ?! Je bascule seul dans la descente en espérant que ça rentre rapidement de derrière en prévision de la longue transition jusque Montbrun les Bains. Effectivement je suis rejoint par 2 grands gaillards, ce qui fait immédiatement grimper la vitesse de 10km/h et sans forcer (ça m'arrange), puis un peu plus bas par 5 ou 6 autres. Ça roule assez fort sur le faux-plat, assez en tout cas pour rentrer sur un groupe de 5 ou 6 également, mais je ne suis pas en capacité de prendre le moindre relai : dès que j'appuie fortement, des crampes apparaissent alternativement dans les 2 jambes, ce qui n'est pas sans m'inquiéter car il reste encore 80 bornes et pas des moindres ... Matthieu m'avouera avoir mal vécu ce passage également, en y subissant un coup de moins bien avant de retrouver des couleurs dans la montée. Bon je m'accroche comme je peux jusqu'à la bifurcation vers Sault où commence un long faux-plat montant de 6 km. Et paf, re-crampes, accélération impossible. Je me dandine comme je peux sur le vélo en essayant de faire passer la douleur, assez intense, puis repars à mon rythme en essayant de ne pas me focaliser sur mes embarras musculaires. Pourquoi aujourd'hui, alors que je ne suis quasiment jamais victime de ce genre de désagrément ? Je continue de progresser à nouveau seul dans la pampa avant de me faire rattraper peu avant Aurel par un gros paquet, avec lequel je parviens à garder temporairement le contact. Yesss ! Sur le coup, de me faire autant doubler renforçait ce sentiment d'être vraiment à la ramasse et de rater mon rendez-vous. Mais après coup, une interprétation tient la route : tous les cyclos partis devant moi et ayant crevé, repartaient et retrouvaient progressivement leur rang. Sans cet incident de course, je ne les aurais jamais vus ! Alors que le ciel se fait menaçant au Sud, des nuages bien gris recouvrent le versant "Sault" du Ventoux, mais ils ne m'inspirent pas trop d'inquiétudes. Un panneau affiche sommet à 20 km : quand j'aurai rallié le Chalet Reynard, il y en aura un bon bout du fait ! Cette ascension s'avère ultra régulière et représente 720 m D+. Les 10 1ers km montent doucement à 5-6% environ, tandis que la 2ème partie est plus facile et les 2 derniers km très roulants, au point de remettre le gros plateau (ce que certains auront fait bien avant). Je prends mon mal en patience et grimpe un peu moins vite qu'envisagé, mais ces fichues crampes aux cuisses continuent de m'enquiquiner régulièrement et finissent par gâcher un peu mon plaisir. Néanmoins, je double quelques concurrents, et partage ma souffrance avec l'un d'eux quelques centaines de m, histoire de me changer les idées. J'aurais bien fait un bout de route avec lui, mais il ne peut me suivre, et je m'éloigne doucement. Saperlipopette, que cette montée est longue ! Ça n'en finit pas : une ligne droite, un virage, une ligne droite, un virage, ... et aucun point de vue pour se situer ... si ce n'est l'altimètre, mais les 1 420 m du Chalet Reynard se font prier !... Ça y est, je passe le 52, je vais pouvoir faire un arrêt au ravito de la course. Je m'empiffre quelques quartiers d'orange, des fruits secs et des "Power Bars", remplis le bidon, me couvre légèrement pour la descente, et roulez bolide ! Ah cette fois, je peux descendre à ma main, nonobstant une voiture gênante sur 200 m et un surcroît de prudence : avec la fatigue, on perd en vigilance. Dans un fauteuil, je dévale jusque Bédoin en choisissant MES trajectoires, avant de prendre la direction de Malaucène. Mais à la sortie du village, mes cuisses se rappellent douloureusement à mon bon souvenir, et les 2 en même temps : impossible de pédaler !!! Je déchausse sur le bord de la route pour m'étirer rapidement. J'en profite pour enlever coupe-vent et manchettes désormais inutiles : le compteur affiche 30°C et le mistral s'est levé ! Me voilà reparti avec un pédalage un peu désarticulé, à l'attaque du col de la Madeleine, beaucoup moins relevé que son homonyme alpestre. Je suis de nouveau intercalé, et me demande bien à quel rang je vais terminer ! Arrivé au pied de la dernière difficulté du jour, le col de la Chaîne, je retrouve le moral car je sais que l'arrivée est toute proche : 4 km et c'est du bonheur ! Un groupe de 4 me dépasse et l'un d'eux me fait une tape amicale dans  le dos, il s'agit du gars avec qui j'ai discuté en montant au Chalet Reynard, qui me lance un encouragement sympa. Je les vois s'éloigner et poursuis sur mon braquet, mais mon "copain" baisse vite pavillon et monte à la même vitesse que moi (Il finira 1 min pile devant moi au final). La montée passe finalement assez vite et pas si mal. Ne reste plus qu'à descendre la route sinueuse le plus vite possible, remonter légèrement jusqu'au col de Suzette, puis c'est l'allégresse ! Alléluia ! La dernière descente est on ne peut plus jouissive, croyez-moi ! Bien content d'avoir fait la reco la veille, je peux aborder les virages serrés avec la meilleure trajectoire et filer vers Beaumes de Venise, où une dernière crampe m'empêche de relancer. Je franchis la ligne et m'écroule à côté de mon vélo, fourbu, carbonisé comme je ne l'avais pas été depuis belle lurette !
Je termine les 170 km, avec 7 cols pour 4 040 m D+ (3 500 annoncés par l'organisation, ça fait sourire ...) en 6h47 roulées (6h53 chrono), soit 25,1 km/h (24,7 km/h chrono). Le classement, divulgué un peu plus tard, me donne 141ème sur 504 classés et 43ème de ma catégorie. Du coup, je n'ai pas si mal roulé ! Youpiii !
Matthieu, de son côté, a retrouvé ses jambes et s'est refait une santé dans Aurel et le Ventoux (2), effectué en compagnie de grimpeurs du même niveau que lui. Il a même attaqué dans le dernier col pour finir seul en 5h57 roulées (6h06 chrono), soit 28,6 km/h (27,9 km/h chrono) pour terminer à une superbe 41ème place. Ah, sans cette foutue crevaison ...
Matthieu au Chalet Reynard : renversant !
Nous retrouvons sur notre parking nos accompagnateurs, qui, mal renseignés, ont cru que Matthieu avait abandonné et sont partis vers Sault inutilement, avant que l'intéressé ne les rassure et qu'ils ne rebroussent chemin, déçus d'avoir de ce fait raté notre passage en haut du dernier col.
Danièle en supportrice. (photo Daniel)

Col de la Chaîne, vue sur Malaucène (photo Marceau)

Et une crevaison supplémentaire ! (photo Marceau)
Bon, on remballe tout notre barda, on casse une petite croûte, et après avoir quitté nos hôtes d'une nuit, on reprend la route pour les Vosges !
"Put..., avec leurs clous, là !!!" (photo Daniel)

Débriefing !

Opération remballage. (photo Marceau)
On l'a fait ! (photo Daniel)
C'est que l'expédition n'est pas terminée : j'ai promis d'être présent en cours de soirée à l'anniversaire de mon frère à Epinal, qui fête ses 40 ans ! Je ne pouvais pas rater ça !!! D'ailleurs, il avait demandé que pour l'occasion, les invités se présentent avec une tenue vestimentaire des années 70 qui l'ont vu naître. On aura eu droit au style ABBA, YMCA, hippie, jupes écossaises et autres perruques toutes plus loufoques les unes que les autres. Mais pour moi, la tenue était toute trouvée !!!
Thévenet is back from the Ventoux !

A lire ici : une sacrée expérience précédemment vécue au Mont Ventoux, en 2008.

Le classement officiel.

Le parcours de la Ventoux - Beaumes de Venise :

3 commentaires:

  1. Bravo ! et superbe récit .... très très bien écrit et passionnant ! Brigitte

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  2. BRAVO, les champions !! Très beau récit et de très belles photos, félicitation Lionel. Marc

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  3. Très beau récit ....bravo à toi... Christine

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