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Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
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Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

mercredi 16 avril 2014

Pâques avant l'heure

Le WE Pascal n'étant pas annoncé fameux côté météo, j'ai donc pris les devants ce mercredi pour effectuer une belle sortie au soleil, montagneuse à souhait. Cependant, l'aspect le plus fatigant de la journée ne sera pas le dénivelé mais bien le vent d'Est, particulièrement virulent, qui ne contribuera pas à réchauffer l'atmosphère déjà sérieusement rafraîchie : il a bien gelé les 2 nuits-ci ! J'opte donc pour le corsaire et les sur-chaussures légères pour le bas, manchettes et coupe-vent pour le haut, auxquels s'ajoutent par précaution des gants intermédiaires que je ne quitterai pas, sauf pour les photos !

Le départ vent de face par le col du Plafond me donne une idée de ce qui m'attend tout au long du parcours, il faut même carrément pédaler dans la descente pour maintenir une vitesse décente ! Heureusement, toute la remontée de la vallée de Ban sur Meurthe, en constant faux-plat montant, s'effectue vent de dos, jusqu'au Défilé de Straiture où commence véritablement l'ascension, qui s'effectue en 3 paliers de difficulté croissante. Le 1er à hauteur de la scierie du Lançoir est une mise en bouche sympathique. On souffle quelques hectomètres, puis on attaque le 2ème, plus long et plus raide, en passant à côté de la Glacière, curiosité locale dans les éboulis granitiques, due à un courant d'air froid ressortant des cavités s'étant formées dans la coulée de roches, et donnant son nom aux lieux. A savoir également que c'est dans ce secteur que l'on trouve les plus hauts épicéas d'Europe (On peut les admirer en empruntant un petit circuit pédestre : ils sont majestueux !) ... On débouche ensuite sur une ancienne clairière devenue prairie, où un bref replat précède la dernière rampe, la plus raide, qui mène au col du Surceneux ; rien d'insurmontable toutefois. 
Défilé de Straiture.

Défilé de Straiture.

Défilé de Straiture (vue arrière).

Col du Surceneux.
Une courte descente plus loin, je me retrouve à la sortie de Xonrupt. J'y prends la direction du lac de Longemer que je vais ... longer, avant de contourner le lac de Retournemer, au pied de la difficulté suivante : le col des Feignes. Hormis les 500m environ juste avant le carrefour permettant d'aller soit vers la Schlucht, soit vers La Bresse (à droite, mon choix du jour), il passe comme une lettre à la poste. Entièrement en forêt, sa fraîcheur peut être fort appréciée en été, mais aujourd'hui, la clim est trop poussée, avec en plus le vent tourbillonnant dans ce cul-de-sac naturel ... Je dévale une partie du versant opposé, jusqu'au golf : ici, clignotant à gauche pour enquiller sur le col de Bramont. La 1ère ligne droite est très pénible avec la bise qui souffle en rafales, et qui s'ajoutent à la pente pour accroître la difficulté. Après l'épingle, c'est l'inverse : la partie la plus pentue, jusqu'au carrefour pour la route des Américains, est rendue plus facile qu'à l'accoutumée, ainsi que le dernier km. Au sommet, déjà 1000 m D+ !
Lac de Longemer.

Lac de Longemer.

Lac de Retournemer.

Col des Feignes.

Col des Feignes.

Col de Bramont.

Col de Bramont : vue sur la haute vallée de la Moselotte.

Place à une belle descente.
La descente vers la vallée de la Thur est vraiment extra : 8 km de pur bonheur, avec de nombreuses épingles, une route large, un bon revêtement, une circulation nulle, qui permettent de prendre de la vitesse dans les lignes droites, autorisent des freinages retardés et une prise d'angle dans les virages, avant de relancer. Sans être vertigineuse, cette descente se montre vraiment ludique et jouissive en temps normal, sensations amoindries aujourd'hui à cause de ce satané vent. Qu'importe, me voilà à l'approche du lac de Wildenstein, aux reflets somptueux, puis à Kruth, hop hop, c'est parti pour le col d'Oderen. Je n'en garde pas un souvenir impérial, puisque j'y avais sérieusement pioché aux "3 Ballons" l'année dernière. Mais le contexte n'est plus le même, le vent me prête même son concours, et je le passe confortablement, y compris le raidard proche du sommet, qui me semble infiniment moins pénible qu'en juin dernier. Hélas, la descente vers Ventron et Cornimont n'est pas aussi rapide et reposante que prévue, car le zéph s'est sournoisement inversé au col. Bon, ben, on va faire avec, pas le choix de toute façon !
Lac de Wildenstein.

Sortie de Kruth : c'est parti pour le col d'Oderen.

Col d'Oderen.

Col d'Oderen.

Col d'Oderen.

Retour dans le 88, après une brève incursion dans le 68.
Au pays des Counehet(te)s, je choisis la difficulté ... et la beauté. Remonter à La Bresse par la grand route, bof bof, ce serait fastidieux, surtout avec la bise dans le pif ! Je prends donc la direction de Xoulces, puis emprunte le joli petit col du Brabant. Enfin, petit ... 4,5 km grosso modo entre 8 et 10%, ça cause ! Mais ça vaut vraiment le détour ! On serpente tout d'abord au milieu de quelques habitations avec quelques points de vue sur la vallée vite surplombée du fait des % importants, puis la grimpée se poursuit en bordure de forêt, tandis que des paysages sauvages magnifient l'effort jusqu'au sommet. Au détour de certaines courbes, des bourrasques presque déstabilisantes me surprennent par leur ampleur : mais c'est le Ventoux ici, ou bien ?! En tout cas, un bon entraînement, de ce point de vue, dans l'optique du 31 mai, jour où Matthieu et moi (accompagnés du "coach") devrions nous aligner, si tout va bien, à la difficile cyclosportive "Beaumes de Venise Mont Ventoux", vers laquelle j'ai les yeux tournés depuis quelques temps. Bon, je parviens au sommet au prix d'un effort soutenu, puis dévale prudemment vers La Bresse, sur une route étroite et inégale, et toujours agrémentée de rafales.
Cornimont, sous bonne protection.

Col du Brabant.

Col du Brabant.

Col du Brabant.

Col du Brabant.

Col du Brabant.

Col du Brabant.

Col du Brabant.

Col du Brabant.

Col du Brabant.
Se présente maintenant le col de Grosse Pierre. Pas réellement difficile dans l'absolu, il est orienté plein Est sur les 3/4 de l'ascension et avec 2000 m D+ dans les guiboles : je devrai vraiment m'employer pour maintenir un petit 15km/h jusqu'à l'épingle où enfin, il n'y a plus que la pente à dompter jusqu'au col.
A Gérardmer, et après une courte halte administrative, je reste fidèle à mon programme malgré la fatigue. Je rentre donc par le chemin des écoliers et dans la forêt, via la route du Hautré, qu'on rattrape en montant brièvement celle des Xettes. Un beau petit mur, celui-là, méconnu et qui en surprendrait plus d'un ! Heureusement, ce n'est pas trop long et on redescend rapidement vers Liézey et son écrin de verdure, où une vilaine côte m'attend, à la sortie du patelin. Je ne l'aime pas celle-là, d'autant qu'elle se prolonge avec des portions remontantes qu'on a envie de passer en force et qui font mal aux pattes, avant de redescendre enfin vers le col du Champ de Laxet. La perte d'altitude se poursuit jusque Granges où il me reste une ascension pour regagner mes pénates. Le col des Arrentès, que je connais par cœur, n'a qu'un défaut : il se dirige vers l'Est !!! C'est donc un brin émoussé, mais surtout usé moralement par cette force invisible et implacable qui m'aura contrarié toute la journée, que je descends de vélo après 128 km, 2 885 m D+, 11 cols donc, parcourus en 5h07.
Col de Grosse Pierre : La Bresse.

Col de Grosse Pierre : La Bresse.

Col de Grosse Pierre.

Chemin du Hautré : vue splendide sur la Perle des Vosges.

Chemin du Hautré :le sommet.

Liézey la magnifique.

Col des Arrentès.

Col des Arrentès.
Col des Arrentès.
Pâques aux tisons, nous prévoit-on le WE prochain : j'espère néanmoins pouvoir sortir le vélo et retrouver mes copains Matthieu et Olivier, que je n'ai pas vus depuis un moment, d'autant que le 2nd vient de s'illustrer en gagnant de superbe manière une course en 1ère catégorie : chapeau !
BRAVO Oliv' !


Le parcours :

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