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dimanche 6 avril 2014

Duathlon de St Dié

Envisagé depuis plusieurs années mais toujours repoussé pour cause de météo pourrie ou d'emploi du temps incompatible, c'était l'année idéale pour m'aligner sur le duathlon de St Dié, avec un soleil radieux et une température estivale. Plutôt réfractaire à la natation "en paquet", le concept proposé en ce début de saison l'évite : les plans d'eau sont encore trop froids pour disputer des triathlons. L'inconnue pour moi n'est pas dans les distances à parcourir, mais plutôt dans l'enchaînement d'efforts intenses, et ma capacité à tenir dans la durée à aussi haut régime. Mon objectif ? N'ayant pas vraiment de références, je me projette sur des vitesses acceptables, et réaliser 1h15 me semble jouable. Y suis-je parvenu ? C'est ce qu'on va voir ...


Course à pieds 1 (5 km) Placé en plein milieu de la meute au départ, j'ai pu brièvement constater qu'un phénomène d'aspiration se crée aussi en course à pieds. Il faut jouer un peu des coudes sur les 400 premiers mètres puis la rue le long des quais s'élargit, le peloton s'étire et les plus rapides s'éloignent rapidement : fini le courant d'air porteur ! Ceci dit, j'ai pris un rythme, et il y a toujours un coureur en ligne de mire, c'est parfait pour maintenir le train. Après m'être fait doubler au début, je parviens même à dépasser quelques concurrents ! A la fin de la 1ère boucle, j'hallucine en jetant un rapide coup d’œil à mon chrono : environ 9min40, je n'ai jamais couru aussi vite ! Je sens bien que je suis proche de ma FCmax, mais je poursuis sur le même rythme, bien décidé à tout donner. Je cours tout seul sur la 2ème boucle, avec un groupe devant moi que je maintiens en visuel mais que je ne rattrape pas. Par contre, en me retournant à la faveur d'un virage, je vois qu'il y a un trou derrière. Les jambes commencent un peu se faire sentir, déjà, tandis que le palpitant palpite à tout va et que je ramone le fond du fond de mes poumons ! La ligne d'arrivée est franchie d'après ma montre en un peu moins de 20 min (il faudra voir avec les temps officiels), un authentique exploit pour moi.

Installation dans le parc à vélo.

Rencontre, enfin, avec David Colnel, une fusée qui vole en 1h02 !
C'est parti !

Fin du 1er tour.
Fin du 1er tour.

Fin de la 1ère Course à pied.
Transition 1

Transition 1




   

Vélo (20 km) Après une transition pas trop mal négociée, j'enfourche mon vélo pour ma partie de prédilection. Le parcours à couvrir 2 fois n'est pas tout plat, ce qui devrait me favoriser un peu : les triathlètes sont plutôt de grands gabarits, imbattables sur le plat, mais pas infaillibles en montée ; enfin, ceux qui gravitent dans les mêmes temps que moi, entendons-nous ! Le début du circuit, que j'avais pris le soin de reconnaître dernièrement, est plat, mais je n'arrive pas à revenir dans mes fréquences cardiaques habituelles ! Arrivent 2 petites bosses que je passe sur la plaque, mais qui n'arrangent rien, puis la 1ère côte. La partie la plus pentue est assez brève, je décide donc, comme je l'avais prévu, de poursuivre sur le grand plateau, en danseuse, avant de me rasseoir pour emmener le même braquet sur le faux-plat qui mène au sommet. Comme pressenti, je gagne un certain nombre de places dans ce secteur : cool ! A Nayemont les Fosses, on enchaîne avec une belle descente où je continue à pédaler pour ne pas être freiné par le vent qui s'est levé : ce n'est pas encore là que je ferai baisser les pulsations, d'autant que se profile dans la foulée la 2ème côte un peu plus longue et difficile que la précédente. Heureusement que je n'ai pas de cardiofréquencemètre, je crois qu'il aurait bipé en permanence ! Bon ça y est, on redescend enfin vers le départ, et cette partie rapide moins coûteuse en énergie me permet enfin de redescendre dans les tours pour aborder la 2ème boucle. Un rude gaillard avec vélo profilé et jantes carbone de 80 m'a doublé et semble prendre le large sur cette partie plate, mais je me fais intérieurement le pari que je le reverrai ... Je constate au passage que la manière de rouler n'est pas du tout la même qu'en cyclo. Certes, il est ici interdit de "drafter", c'est-à-dire de profiter de l'aspiration, donc de prendre la roue, mais il me semble qu'il serait tout de même possible de jouer le jeu en petits paquets. Que nenni, on roule un par un sans qu'aucun ne tente de prendre le rythme d'un autre. Bon, ça m'est égal, j'ai trouvé un second souffle qui me permet de mieux passer les bosses, malgré quelques débuts de crampes dans les mollets. Je garde les braquets prévus, je continue de gratter des places et personne ne me double. Mieux, je gagne mon pari personnel en rattrapant aisément le solide rouleur - mauvais grimpeur de tout à l'heure !!! Hi hi hi, satisfaction personnelle, d'autant que je ne le reverrai plus du tout ! Puis je négocie la dernière difficulté à fond, car je sais que la descente qui s'ensuit sera favorable à la récupération. A l'arrivée au parc à vélo, alors que les 3 premiers en terminent juste, mon compteur indique 37min45 pour 20 km et 341 m D+ comprenant l'entrée et la sortie du parc. Trop court pour moi, il m'aurait fallu un ou 2 tours supplémentaires !
A l'attaque du 2ème tour.

A l'attaque du 2ème tour.

Transition 2



Course à pieds 2 (2,5 km) C'est à ce moment que je me rends compte que j'ai vraiment "tapé dedans" : j'ai l'impression de ne plus avoir de jambes et d'être au ralenti. D'ailleurs cela se confirme rapidement puisque 4 concurrents me doublent sans que je puisse accélérer pour rester au contact. La 1ère féminine que j'avais rattrapée puis doublée à la fin du vélo s'éloigne irrémédiablement ... Après quelques minutes, je retrouve des sensations en longeant la Meurthe. La perspective d'en finir aide aussi mentalement, ainsi que les ultimes encouragements de ma sœur, de mon beau-frère signaleur et de mon neveu. Rue Thiers, un concurrent (licencié) avec qui j'avais sympathisé sur la ligne de départ me rattrape et m'encourage à le suivre jusqu'au bout. Cela me donne de nouveau un train que je garde jusqu'aux 400 m. Puis il prend un peu d'avance et je me fais doubler in extremis avant la ligne, que je franchis après un peu plus de 10 min de course apparemment, pour conclure à la 71ème place sur plus de 150 concurrents, et surtout, en 1h10 au total : bien mieux qu'escompté, vraiment génial pour moi. Au final, une manifestation très bien organisée, une ambiance sympa et très détendue, et une bien belle expérience !
J'en bave mais je garde le sourire !

C'est l'arrivée.

Content !!!

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