Diapo

La Roche du Diable.
Majestueuse et pittoresque Route des Crêtes.
Matinée lumineuse, forêt de Corcieux.
Une journée dantesque ...
Route de la Tour Madeloc.
Mer et montagne ... Col de Banyuls.
La magie des Bagenelles.
La vallée de Wildenstein depuis la Route des Américains.
Sports d'hiver.
Super Planche des Belles Filles.
A la limite ... Hauteurs de Corcieux.
Balcon sur Gérardmer.
Reculée de Beaume les Messieurs.
Col du Lauvy.
Symétrie parfaite à Longemer.
Panorama depuis le Col de Châmont.
Au pays de Dali ... Cadaquès.
50 ans ... 50 Hohneck !
Le magnétisme du Mont Ventoux.
Petit Ballon.
Tricotage confiné secteur Vienville.

lundi 23 décembre 2013

Tour 2014 : vivement le 14 juillet !

Depuis l'annonce du parcours du Tour de France prochain, on sait qu'enfin les Vosges vont être mis à l'honneur, avec 3 étapes dans le massif. De nombreux passionnés dont je fais évidemment partie trépignent d'impatience à l'idée de voir passer le peloton sur leurs routes d'entraînement, et s'ébaubissent à l'avance devant la célérité des coureurs en montée ou les développements qu'ils utiliseront. Outre les polémiques sur le dopage, il faut bien reconnaître que ce sera la fête du vélo, et plus généralement du sport, dans notre région ! Mais personnellement, je suis encore bien plus impatient de reconnaître ces parcours sur mon vélo. Pour l'heure, j'en ai tracé les parcours potentiels sur Openrunner. Potentiels seulement, car hormis l'étape 10 qui est bien définie, (...)


le tracé de la 9 et dans une moindre mesure de la 8 sont assez flous. J'ai aussi essayé d'imaginer pour chacune d'entre elles des variantes plus musclées au niveau du dénivelé, qui me semblait améliorable. Mais là, au même titre qu'il y a 60 millions de sélectionneurs pour l'équipe de France de foot (un peu moins en basket !), chacun a sa propre vision des choses et peut donc trouver à y redire ...

ETAPE 8 : Tomblaine - Gérardmer (12 juillet)


Au départ de la banlieue nancéienne, le peloton aura 135 km pour se préparer aux 1ères vraies difficultés. 800 m D+ répartis en bossellements en tout genre ne devraient pas vraiment effrayer les coureurs, ni freiner les ardeurs des velléitaires pour s'échapper. L'étape devrait passer par Lunéville, Baccarat, Rambervillers, Epinal et Remiremont. Par contre, une fois à Vagney, les meilleurs vont pouvoir se tester sur les 30 km restants et leurs 1 000 m D+, où cette fois plus un seul mètre de plat n'est proposé. Le col de la Croix des Moinats d'abord, avec un profil assez rectiligne et régulièrement >7% jusque Presles, devrait provoquer un 1er écrémage.
Descente de la Croix des Moinats.
Une descente par paliers et boum, on attaque le col de Grosse Pierre, avec une surprise réservée par les organisateurs. En effet, au vu du profil, très relevé et plus court que la normale, il semblerait que la route empruntée soit celle dite de la Traverse, un mur d'1,5 km >12%, avec des passages encore plus pentus : gare !
A l'attaque du col de Grosse Pierre.

Sommet en vue.
La descente jusque Gérardmer est très rapide dans sa 1ère partie, après laquelle il faut remonter gentiment 1 km avant de plonger vers la Perle des Vosges où une dernière difficulté attend les coureurs. Monter la côte de la Mauselaine n'est jamais une sinécure, les triathlètes du parcours DO en savent quelque chose, eux qui doivent l'escalader 3 fois (et encore, ils grimpent plus haut que le parking de la station !). Longue à la base de 2,2 km, et très raide sur le 1er km avec 2 passages à 15%, le profil officiel indique seulement 1,8 km et des % très difficiles sur toute l'ascension. A mon sens, la course passera une nouvelle fois par "le droit", qui permet de shunter la grande épingle en tirant tout droit jusqu'aux parkings de l'arrivée.
Arrivée sur Gérardmer.
Côte de la Mauselaine.

Côte de la Mauselaine.

La Mauselaine.
Plusieurs scenarii sont envisageables pour cette 8ème étape :
1- Le peloton s'observe et en garde sous la pédale pour les 2 étapes suivantes. Les inévitables échappés ne sont alors pas repris dans les 20 derniers km. Un Voeckler, malin et motivé par la proximité de ses terres natales, peut parfaitement réussir un coup d'éclat, ou pourquoi pas Simon Gerrans, parti en éclaireur, ou encore Rein Taaramae, par exemple.
2- Le peloton n'a pas laissé suffisamment de latitude aux hommes de tête et reprend ainsi les échappés au sommet de la Croix des Moinats. Les prétendants à la victoire finale peuvent donc se tirer la bourre et arrivent à une quinzaine au pied de la Mauselaine. Pour quelques secondes, je verrais bien Rodriguez sur son terrain favori, ou Froome insolent de facilité, gratter tout le monde, à moins que Warren Barguil ne jaillisse alors que tout le monde s'observe !
3- Le peloton reprend les échappés mais une contre-attaque fuse instantanément et tout le monde se regarde. Philippe Gilbert ou Rui Costa, opportunistes, pourraient alors en profiter !

Variante
L'étape du 12 juillet ne présente guère d'intérêt sur 80% du parcours. Il eût été plus intéressant de la rendre plus exigeante en proposant d'autres cols et un D+ > 3 000 m.
Voici une proposition :
En partant de Lunéville, on réduit un peu la portion de plat. Le 1er enchaînement col de Ste Marie - col des Bagenelles/Pré de Raves donne le ton avec de la difficulté et des paysages somptueux. Ensuite se succèdent 3 petits cols sans difficultés majeures : Plafond - Arrentès - Champ de Laxet, et un passage par Corcieux (promis, je n'ai pas fait exprès !). Transition pas vraiment anodine, propice aux attaques, avant le plat de résistance : montée du Haut du Tôt par le Tholy, puis le même final que celui de l'étape officielle, Croix des Moinats - Grosse Pierre - Mauselaine. Bien plus alléchant ...

Reconnaissance
A mon avis, il n'est guère besoin d'aller pédaler sur la 1ère partie de l'étape, sans grande surprise. Elle pourra donc se faire de domicile à domicile, sans transport véhiculé, et emprunter le parcours réel à partir d'Epinal ou Remiremont par exemple. Réalisable en autonomie donc.

ETAPE 9 : Gérardmer - Mulhouse (13 juillet)


Après être passés à Verdun, les rescapés des pavés du Nord viendront rendre hommage aux poilus dans les Vosges. Le tracé de cette 9ème étape comporte pas mal d'inconnues, puisque son profil n'est même pas référencé sur le site officiel, et donc pas considéré comme une étape montagneuse !
Ce qui semble acquis, c'est que le peloton s'échauffera dans le col de la Schlucht puis empruntera la Route des Crêtes jusqu'au col du Calvaire.
Pied de la Schlucht.
Passage à la Roche du Diable.

Vue sur Longemer.

Col de la Schlucht.

Route des Crêtes.

Route des Crêtes.
Ensuite, la course descendra par le lac Blanc pour remonter ensuite au col du Linge, avec toujours en fil rouge le centenaire de la 1ère guerre mondiale.
Lac Blanc.

Mémorial du Linge.
Nécropole du Linge. 1 autre se trouve au Wettstein.
La suite jusqu'au pied du Markstein est bien plus floue : j'ai supposé que la route se poursuivait par les 3 Epis, Turckheim, la route des 5 châteaux (que je ne connais pas du tout), Gueberschwihr et Osenbach, au pied du Bannstein. Une transition peu monotone et proposant quelque 800 m D+ quand même.
Les 3 Epis.
Le gros morceau se profile avec l'ascension du Markstein et du Grand Ballon dans la foulée, dans le superbe décor de la route des Crêtes. 13 km d'ascension qui commencent par une pénible ligne droite à 4-5%, puis 10 km souvent à 8-9% entrecoupés de la courte redescente du lac de la Lauch. Une transition et se profileront les 2 petits km pour accéder au toit des Vosges, à 1 343 m.
Ascension du Markstein.

Ascension du Markstein.

Ascension du Markstein.

Ascension du Markstein.

Le Markstein.

Le Grand Ballon.
Il restera alors + de 40 km de descente et de plaine pour rallier Mulhouse, la courte remontée du Vieil Armand ne devant pas poser de problèmes ... Une étape pour baroudeur, certainement, où les gros se surveilleront et resteront à l'abri. Chavanel, Voeckler encore, Voigt, Hesjedal, ... sont de potentiels vainqueurs parmi tant d'autres.

Variante
J'aurais préféré voir le peloton basculer à la Schlucht vers Munster et assister à l'ascension du col du Linge par Hohrod, plus ardu, et qui aurait ensuite poursuivi par Orbey et Labaroche pour retrouver le tracé officieux. Pour le reste, peu de variantes possibles avec une arrivée à Mulhouse sans reprendre les routes du lendemain ou allonger considérablement la distance.

Reconnaissance
Pas de problème pour prendre le départ en autonomie, par contre, nécessité de se faire rapatrier au retour. Donc véhicule(s) suiveur(s) bienvenu(s) de mi-mai à début juillet, date à fixer au printemps !

ETAPE 10 : Mulhouse - Planche des Belles Filles (14 juillet)


En ce jour de fête nationale, le Tour devrait achever son passage dans les Vosges en apothéose. Un parcours musclé, avec de la pente et une succession de difficultés qui pourrait surprendre les coureurs enclins à snober gentiment un massif de moyenne montagne. Un profil aux allures pyrénéennes, je trouve. Les vainqueurs potentiels viendront certainement en reconnaissance (ou alors il s'agira de faute professionnelle), à moins ... à moins qu'ils ne lisent mon blog !!! Le parcours devrait toutefois en surprendre plus d'un : l'approche depuis Mulhouse par le Firstplan sera une bonne mise en bouche, avec des pentes pas si simples, souvent > 7%.
Mais c'est après que les choses se corsent réellement. Au pied de la descente, se trouve déjà une épingle très resserrée difficile à négocier pour un peloton lancé à pleine vitesse. Puis à Wasserbourg, alors que la pente se redresse, la route se rétrécit considérablement ... Il n'y aura pas de la place pour tout le monde !
A l'approche de Wasserbourg.

Ascension du Petit Ballon.

Ascension du Petit Ballon (Wasserbourg).

Ascension du Petit Ballon.

Ascension du Petit Ballon.

Ascension du Petit Ballon.

Sommet du Petit Ballon.
L'ascension du Petit Ballon par ce versant est la plus difficile, il devrait y avoir une 1ère sélection, avant d'attaquer dans la foulée le Platzerwasel. Hormis 2 ou 3 très courtes zones de replat, tout le reste est compris entre 9 et 12% sur un peu plus de 7 km : c'est du lourd ! Mais le piège serait de mésestimer les km suivants, car il faut encore atteindre le sommet du Breitfist pour rejoindre la Route des Crêtes, avec encore un bon km très dur qui pourrait en scotcher quelques uns !
La suite devrait rappeler de bons souvenirs aux concurrents des 3 Ballons : longue descente du Markstein, col d'Oderen, avec son raidillon central, puis transition jusque Servance via le col du Ménil, une formalité, et le col des Croix, qui ne posera pas de problème particulier aux pros.
Le Platzer, jamais un effort anodin !

Retour momentané dans le 88.

Col des Croix.

Col des Croix.
C'est là que les forces en présence vont réellement se dévoiler ! Jusque Miellin, aucun souci, mais si le public vient nombreux, où vont passer les coureurs dans le col de Chevrères ? Très pentu sur 3,5 km, avec notamment 1,5 km > 12% (et 2 passages à 19% !), la route, forestière, est vraiment très étroite, ce qui devrait s'ajouter à la difficulté et assurer le spectacle. Le début de la descente n'est pas moins périlleux, jusque Belfahy, avant que la route ne s'élargisse de nouveau jusque Plancher les Mines, au pied de la Planche.
Belfahy.
Un mur, c'est désormais bien connu, prolongé il y a 2 ans par une ultime rampe, ayant provoqué bien des controverses, à l'occasion, déjà, du passage du Tour. Avec de nombreuses portions > 10%, cette ascension longue de 6,5 km ne rate l'appellation "hors catégorie" que de peu, ne lui manquent que quelques km pour être l'égal de l'Alpe d'Huez, du Plateau de Beille ou encore Hautacam. Bref, une tuerie !


Le spectacle promet d'être grandiose toute la journée et notamment dans cette fin d'étape très très  difficile. Parions qu'un Pinot ultra motivé sur ses terres, dont il connaît bien les descentes (!), un Pierre Rolland des grands jours ou Kenny Elissonde, dernier vainqueur sur l'Angliru, voudront briller en ce 14 juillet. Mais soyons réalistes, la victoire semble une nouvelle fois toute promise à Christopher Froome, à moins que Quintana, Nibali (s'ils s'alignent sur le Tour), ou encore Contador viennent lui chiper la vedette. Ne reste plus qu'à espérer que la météo sera idéale du 12 au 14 juillet sur les Vosges. Avec le grand beau, le spectacle pourra être extraordinaire !

Variante
Difficile de faire mieux sans rallonger et en gardant le même final ! Néanmoins, passer le cap des 4 000 m D+ est possible, en passant par le Ballon d'Alsace, hélas délaissé cette année : on a raté le Grand Chelem ! Pour conserver une distance comparable, cela impose un départ de Colmar. Cette étape restera donc sur le papier nettement moins difficile que la cyclosportive des 3 Ballons.

Reconnaissance
Je sais déjà pouvoir compter sur 2 ou 3 personnes pour rééditer une journée de reconnaissance comme en juin 2012 ! Journée à organiser là encore entre mi-mai et début juillet en fonction de la météo et des disponibilités de chacun ... J'en salive d'avance.

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