Alors qu'il n'a pas encore gelé à basse altitude, les sommets se sont parés de blanc à la plus grande joie des amoureux de la neige qui ont pu brièvement ressortir raquettes et skis de fond. Mais je voulais en avoir le cœur net et je suis donc allé vérifier tout ça de mes propres yeux (...)
Rien de bien original, j'ai démarré par un col à proximité duquel les sapins sont clairs.
Puis j'ai enchaîné vent de face par un autre passant à hauteur de jardins que l'on peut visiter.
Après une portion dans une vallée avec de nombreux blanchiments, je me suis payé une perle.
Une fois l'avoir traversée, j'ai gravi une côte où on ne dit pas de gros mots et où certains passent 3 fois le 1er dimanche de septembre.
Ensuite, j'ai longé 2 "mers" dans la grisaille, avant de mettre la main au même endroit qu'Alfred Hitchcock. Au passage, cette route est depuis peu un véritable billard, ça change du tape-cul d'avant !
De là, je me suis payé un ballon célèbre, reconnaissable entre mille avec son auberge au sommet. Une ascension somme toute bien digérée malgré la période tardive dans l'année, mais rendue plus délicate à cause des fortes bourrasques. J'avais ressorti pour l'occasion mes anciennes roues, des Shimano Ultegra, qui me sont apparues bien pataudes par rapport à mes nouvelles Mavic R-Sys, autrement plus dynamiques. Ces dernières s'avèrent bien plus légères (quasiment 400 g) et se montrent carrément jouissives, notamment en danseuse, où elles semblent accélérer immédiatement, tout en étant assez confortables (j'ai monté des chambres en latex, ça aide aussi ...). Un choix que je ne regrette donc pas !
Là-haut, le vent était puissant et le thermomètre n'indiquait plus que 5°C ! Mes doigts frileux m'ont d'ailleurs indiqué que le ressenti était nettement moindre. Petite déception avec les nombreux cumulus qui gâchèrent un peu la fête. Par contre, la neige était bien là, mais elle a déjà bien fondu par rapport à l'épaisseur qu'il y a pu avoir cette semaine, comme le prouve ce reportage où l'on peut voir Christophe Hittinger, un accompagnateur en montagne forfelet fort sympathique, se réjouir du retour de la semaine du blanc !
Ne me restait plus qu'à redescendre sur le plancher des vaches, par où la Vologne effectue un saut et où je retrouvais le soleil et un peu de tiédeur. Un dernière ascension par un col orné de 2 étangs très peu mis en valeur (surtout l'un) et j'étais de retour après 3h10 de pédalage.
Alors, vous avez trouvé le parcours ? Je pense que ce n'était pas trop difficile, surtout pour les autochtones !
La veille, une brève éclaircie m'avait permis d'effectuer une petite aération. Le ciel y était tumultueux, en attestent ces quelques photos :
Un WE annoncé pourri qui se solde finalement par 120 km et 1 931 m D+ ... et 9 km de footing en couple, ce qui a largement contribué au plaisir sportif !
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