Argelès 2013 : Le col d'Ares

Encore un col frontalier avec l'Espagne !  A priori le col le plus au Sud en France métropolitaine, le col d'Ares est situé au fin fond d'une interminable vallée montante jusque Prats de Mollo, et offre une ascension assez difficile de 13 km qui permet de basculer chez nos voisins ibériques, une option malheureusement pas au programme du jour. (...)

Parti aux aurores, j'en profite pour aller admirer la plage quelques minutes avant le lever du soleil, avant de traverser notre station  balnéaire préférée, puis le village la jouxtant ...

Ça y est, l'astre du jour illumine la plaine du Roussillon, et je file vers Le Boulou en traversant St André puis St Génis des Fontaines, avant de poursuivre sur la piste cyclable. Ça monte tout doux, le vent est légèrement de face, mais pas de panique, je mouline sur mon 39 à bon rythme en économisant les forces dont j'aurai besoin plus loin.

Lever de soleil imminent.

Direction Le Boulou.

La partie Le Boulou - Céret est la moins intéressante, le long d'une Nationale déjà bien chargée. Hormis la vue sur le Vallespir visité l'avant-veille, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Une fois Céret traversé, la circulation se raréfie tandis que la route s'enfonce le long de la vallée du Tech en direction d'Amélie les Bains, station thermale réputée pour apaiser les douleurs rhumatismales. Dès lors, les faux-plats se font plus prononcés et la végétation se densifie façon forêt : la montagne est là ! Je poursuis la remontée du Tech dans la fraîcheur matinale, à l'ombre car la vallée est encaissée, ce qui n'est pas plus mal, car la totalité du D+ s'accomplissant à l'aller, l'effort est constant ... Cette remontée s'achève par une rampe assez prononcée avant d'accéder à Prats de Mollo et son fort construit une fois encore par Vauban. 

Vue sur le Vallespir.

Palalda.

Le Tech.

Sortie d'Arles sur Tech.

Direction Prats de Mollo.

Direction Prats de Mollo.

Le Tech.

Gorge du Tech.

Gorge du Tech.

A l'approche de Prats de Mollo.

Prats de Mollo.

Prats de Mollo.

Prats de Mollo.

Pour remonter à la source du Tech, dans les contreforts du Canigou, c'est à droite, mais pour l'Espagne, c'est tout droit au rond-point, et directement sur des % de haute montagne, donc souvent compris entre 8 et 10%. Cela dit, la 1ère partie de ce col, forestière, est très irrégulière : un terrain idéal pour l'aigle des cimes qui pourra casser le rythme et placer des attaques, mais pour le grimpeur lambda, les replats sont les bienvenus ! Au sortir de la forêt, soit environ à mi-montée, le Canigou saute aux yeux, tandis que la route longe une sorte de crête sur une partie momentanément moins rude. L'occasion de se désaltérer avant le dessert : quelques lacets dans les pâturages avec une pente de nouveau plus difficile à appréhender. Ça fait quand même 75 km que ça monte, et de façon croissante !!! Comme d'habitude, le jeu en valait la chandelle en haut, avec un panorama portant jusque la mer côté France et au-delà de Mollo, côté espagnol, au pied de la montée de Vallter 2000 empruntée au cours du dernier Tour de Catalogne. Une ascension qu'il faudra que je tente d'épingler à ma collection un de ces jours, tout un programme ...

Col d'Ares, rampe à 8%.

Le paysage va se dévoiler.

Un col intermédiaire dans l'ascension.

Les Pyrénées.

Le Canigou.

Col d'Ares en vue.

Quelques lacets ...

Beau point de vue.

A la frontière.

Au loin, Mollo.

La moitié du trajet engloutie, ne reste plus qu'à regagner la base. Une formalité sur le papier, mais il faudra compter dès Amélie les Bains sur un vent contraire une nouvelle fois bien marqué me contraignant à un surcroit d'effort. Au final, 150 km, 1 536 m D+ en 5h45 qui expliquent ma faim de loup en rentrant !

Les éternels bouchons du Perthus !