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dimanche 12 mai 2013

Les 100 bougies de ma grand-mère

Eh oui, ma grand-mère vient d’avoir 100 ans !
Même si le fait de passer ce cap devient de plus en plus fréquent, il n’est pas donné à tout le monde d’atteindre cet âge canonique, qui plus est en relativement bonne possession de ses moyens. Quand on pense à la précarité des conditions qu’a pu connaître notre aïeule, quand on imagine qu’il lui a fallu survivre à 2 guerres, il est alors plus aisé de songer que « du haut de Martimpré, un siècle d’histoire nous contemple » ! Car c’est non loin de ses quartiers d’enfance qu’en ce 8 mai 2013 historique et émouvant, tous ses descendants se sont retrouvés pour fêter l’événement. (...)
Laure, plus souvent appelée Laurette, est une Gérômoise à 100% : elle est née à Gérardmer au foyer de Paul Jeancolas et Jeanne Duvoid, alors domiciliés rue Haute, avant de gagner la même année la ferme de Nayemont, où elle va passer toute son enfance et sa jeunesse avec son frère et ses trois sœurs.
Elle a fréquenté l’école de Kichompré. Tous les jours, matin et soir, elle devait emprunter le dur chemin très pentu de la Tonnansott’ (le sentier en lacets ou sentier tournant). Cela lui a donné une fameuse santé expliquant, en partie, son exceptionnelle longévité. Elle a obtenu son certificat d’études à 12 ans, auprès de monsieur Antoine, a pris ensuite des cours de couture qui lui ont permis d’échapper un peu à la dure vie de cultivatrice qu’elle n’a jamais beaucoup appréciée.
1954-1955

1954-1955

1954-1955
Elle s’est mariée le 14 avril 1936 à Gérardmer avec un jeune homme de Xonrupt, Gaston Perrin. Ils sont venus s’installer dans des cités du tissage Claude, chez Voirin-Bastien puis rue de la Prairie. En 1944, ils ont été sinistrés et ont recommencé leur vie de labeur, lui toujours chez Claude, elle, maman au foyer pour élever leurs cinq garçons, aux Hagis d’abord puis au 45 boulevard de Saint-Dié, appartement qu’elle a quitté de son plein gré en 2003 pour la maison de retraite.
Laurette avait des doigts de fée. Couture, tricot, broderie, dentelle n’avaient aucun secret pour elle. Enfants, petits-enfants, voisins, amis ont porté des pulls qu’elle confectionnait à la perfection et cela jusqu’à un âge très avancé. Il lui a d’ailleurs souvent été rappelé non sans humour qu’elle aurait pu déposer la marque « TRICOTS – LAURE » !
1965

1971

1974
Ses enfants sont tout pour elle, elle est encore très fière de leur réussite : Roger époux de Francine, tous deux enseignants à la retraite à Corcieux ; Claude, époux de Marie-Thérèse décédée en 2007, puis compagnon de Françoise, fondé de pouvoir au tissage Claude ; Michel époux de Bernadette enseignant à St. Nabord ; Jean-Pol époux de Dolorès ingénieur en constructions aéronautiques à Eyguières (Bouches du Rhône) ; Gérard époux de Eve, enseignant à Remiremont, qui lui ont donné 12 petits-enfants et 22 (bientôt 23) arrière-petits-enfants.
1997
Il y a peu de temps encore, elle effectuait son petit tour quotidien, par n’importe quel temps, au grand dam de ses enfants et de ceux qui la connaissent. Maintenant, elle se contente de rester dans sa chambre qu’elle ne quitte que pour descendre seule dans la salle à manger, midi et soir.
Au lendemain de cette journée anniversaire, « mémère », on l’a toujours affectueusement appelée ainsi, n’était pas peu fière de raconter aux aides-soignantes qu’elle avait passé la journée avec toute sa nombreuse famille et qu’elle avait bien mangé ! « Tout était très bon, mais la part de gâteau était un peu petite » : comme quoi, le poids des années, ça ne coupe pas l'appétit !!!
Laurette et ses 53 descendants présents !
Le soleil ayant décidé d'illuminer cette formidable journée dès le matin, je me suis donc offert une petite mise en bouche, afin d'être en forme pour les festivités du jour.
Histoire de faire un peu de dénivelé, ma balade matinale est donc passée par Gérardmer, via le col de Martimpré, où je me suis confronté à 3 difficultés au départ du centre ville.
Les Gouttridos :
Un raidard qu'on pourrait un jour proposer aux pros : plus de 11% de moyenne, avec 2 énormes passages à 18%, de quoi faire exploser le cardio ! En guise de compensation à la difficulté, une élévation extrêmement rapide et de très jolis points de vue sur le lac. J'ai ensuite poursuivi mon chemin sur la "route des 17 km", agréable route forestière traversant à plusieurs endroits les pistes de ski alpin. Redescendu en ville, je m'attaquai ensuite à la 2ème difficulté.
Vue sur Gérardmer
Au sommet, vue sur le domaine skiable.
Traversée de la piste de l'Aigle.
Piste du Chamois, Chaume Francis. J'étais tout là-bas il y a peu.

Piste du Tétras.

Piste du Tétras.

La Creuse :

Courte montée, elle offre elle aussi un passage à 18%. Mal exposée, elle est interdite à certains véhicules et parfois impraticable en hiver.

Le tremplin des Bas-Rupts.

L'ancienne fabrique de skis familiale.

La Rayée :

Pour terminer, j'ai escaladé la route menant au domaine de la Mauselaine. Très raide sur 1 km, la suite est plus digeste et bien connue des triathlètes : le circuit du parcours olympique l'emprunte 3 fois !
Montée vers la Mauselaine.

Montée vers la Mauselaine.

La Mauselaine.
Il ne me restait plus qu'à regagner mon point de départ via Granges et le col des Arrentès pour profiter du reste de cette magnifique et mémorable journée. Bilan : 63 km, 1 201 m D+ en 2h27.

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