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dimanche 14 avril 2013

Le Haut Koenigsbourg

Parmi les innombrables vestiges de châteaux dominant la plaine alsacienne, le Haut Koenigsbourg est un des seuls à avoir été entièrement restauré, l'empereur Guillaume II désirant en faire un symbole de la puissance allemande au début des années 1900, avant donc la restitution de l'Alsace-Lorraine à la France, après le Traité de Versailles de 1919. Site touristique incontournable, dont la visite est souvent associée à celle de "la Volerie des Aigles", pédagogiquement enrichissante, et/ou de "la Montagne aux singes", à l'intérêt plus discutable, son accès à vélo se mérite quand même : 3 de ses versants proposent une dizaine de km d'ascension, le dernier au départ de St Hippolyte se montrant un peu plus court. Je ne m'y suis pas rendu à vélo depuis quelques années : l'été succédant brutalement à l'hiver, au plus grand bonheur de tous, c'était donc aujourd'hui la destination idéale pour accumuler un peu de dénivelé. (...)
Le départ se fait dès potron-minet avec les dernières grisailles de la nuit, qui ont dû lâcher ça et là quelques parcimonieuses gouttes. Un court échauffement par le col du Plafond, en apercevant 2 montgolfières, suivi d'une descente jusque Anould, me permettent de rallier la vallée de la Meurthe en direction de Fraize, pour la 1ère véritable ascension du jour : le col de Mandray. Les sensations et le rythme sont corrects, ce qui est plutôt bon signe pour la suite ... La route se poursuit en forêt pour accéder au col, puis dans la 1ère partie de la descente, au revêtement scabreux. 


Bellegoutte.

Une autre montgolfière au Plafond.

Vue sur Plainfaing, col de Mandray.

Col de Mandray.

Vallée de la Meurthe, col de Mandray.

Ban de Laveline.
Au Giron, clignotant à droite en direction de Ste Marie aux Mines, via le court mais revêche col éponyme. En début de circuit, ses 4,5 km passent correctement, mais en fin de parcours, il n'est pas toujours aisé de le dompter, surtout versant alsacien, avec ses longs passages flirtant avec les 10%. La descente est donc ultra rapide, seul le vent de face m'empêchant d'atteindre les 70 km/h.
Wisembach, au pied du col de Ste Marie.

Epingle à 10%, col de Ste Marie.

Col de Ste Marie. Au loin, St Dié.

Passage en Alsace.
Une fois le bourg traversé, s'ensuit un faux-plat descendant de 8 km très agréable menant à Lièpvre, au pied de l'ascension du jour que je n'ai jamais empruntée dans ce sens. 10 km somme toute assez accessibles, malgré l'irrégularité de la pente, qui oscille entre des passages à 7-8% suivis de replats à 2-3% : largement de quoi se refaire la cerise, d'autant qu'après 7 km environ se profile une courte descente avant la rampe finale qui permet d'accéder au pied du château. De là, on profite d'un panorama époustouflant sur la plaine d'Alsace, la Forêt Noire, et même ce matin, sur les Alpes suisses, malgré les forts contre-jours qui ont rendu inexploitable la petite vidéo que j'avais tenté de tourner ...
Direction Lièpvre.

C'est parti pour 10 km d'ascension !

Montée du Haut Koenigsbourg.

Montée du Haut Koenigsbourg.

Montée du Haut Koenigsbourg.

Montée du Haut Koenigsbourg.

Montée du Haut Koenigsbourg.

Au loin, les sommets encore enneigés (vers le lac Blanc)

Montée du Haut Koenigsbourg : dernière rampe.

En tenue "légère", le pied !

Panorama depuis le Haut Koenigsbourg.

Panorama depuis le Haut Koenigsbourg.

Pour le bronzage, il faudra patienter ...

Vue depuis une tour du château (archives personnelles).

Panorama depuis le Haut Koenigsbourg (archives personnelles).
Le retour ? De multiples possibilités peuvent être envisagées, mais ma sortie à la demi-journée m'impose de rentrer -presque- au plus court. Je dévale donc la route que je viens d'escalader, me dévêts dans la vallée, remonte jusque Ste Marie aux Mines, où je bifurque vers le col des Bagenelles ... Ah les Bagenelles, un de mes préférés dans la région ! Ce versant propose lui aussi un peu plus de 10 km d'ascension, le long d'un bucolique vallon, mais dont on s'extirpe néanmoins un peu plus difficilement : peu avant de traverser une dernière fois la Lièpvrette, l'inclinomètre affiche 6-7%, valeurs qui ne dérogeront plus jusqu'au sommet, atteint après un long passage forestier dont on appréciera la fraîcheur en été.
Retour à Lièpvre.

Remontée vers Ste Marie aux Mines.

C'est l'été !!!


Vestiges du "Petit Clamart", ou de 'L'aventure c'est l'aventure" ???

Le Hochfelsen.

Direction le col des Bagenelles.

Vallon de la Lièpvrette.

Les mines d'argent de Tellure.

Le col est en vue.

Montée du col des Bagenelles.

Montée du col des Bagenelles.

Col des Bagenelles.

Col des Bagenelles, versant du Bonhomme.
Au col, je bascule vers Le Bonhomme, d'où les 6 derniers km du col lui aussi éponyme permettent de rejoindre les Vosges. Les motos comme les cyclistes sont de sortie pour ce 1er dimanche vraiment printanier, mais assez sages, il faut le reconnaître : pourvu que cela dure. Je redoutais le trafic en cette fin de matinée, sur cet axe permettant de rejoindre la renommée "Fête des Jonquilles", mais la circulation s'avère très sporadique, tant mieux pour moi ! Si ladite fête avait été un tant soit peu gâchée il y a 2 ans pour cause d'éclosion trop précoce des fleurs, cela a failli être l'inverse cette année : point de jonquilles fleuries 10 jours avant, la faute à un hiver à rallonge ! Il aura fallu aux organisateurs acheter des jonquilles ... hollandaises, et les écoliers du secteur auront eu pour consigne de cueillir les fleurs en boutons, les bouquets étant ensuite entreposés dans des enceintes chauffées pour accélérer leur épanouissement !
Col du Bonhomme.

A l'approche de Corcieux.
Bref, le retour se fait via le dernier col, du Plafond, qui ne passe pas trop mal malgré le D+ qui commence à peser. Et comme les barbecues commencent à fumer de partout, je me dépêche donc d'aller allumer le mien : c'est que je suis attendu !
Une délicieuse balade, presque en tenue d'été, ça fait du bien, qui se solde par 122 km, 7 cols pour 2 567 m D+, le tout en 4h38 : le 8 juin et "Les 3 Ballons" sont désormais en ligne de mire.
Le parcours :


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