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mercredi 24 octobre 2012

Le Hohneck plus ultra


En enfourchant mon vélo aujourd'hui, je n'ai décidé que d'une chose : ma destination. La grisaille matinale, assez tenace, m'incite à penser que le brouillard persiste à faible altitude, et la période étant propice aux inversions de températures, je suppute qu'il fera meilleur "là-haut". Le parcours quant à lui, n'est pas du tout établi. Par ailleurs, je ne parviens pas à joindre mes habituels équipiers du mercredi : c'est la raison pour laquelle je me dirige vers Granges via le col des Arrentès (1), dans l'espoir de nous retrouver dans le secteur. Que nenni, la connexion ne se fera pas, je poursuis donc ma balade seul vers le Hohneck en cherchant à prendre des chemins détournés. (...)

Je file ainsi vers le col du Champ de Laxet (2), dont la montée à l'ombre est plutôt frisquette ! Au sommet, le soleil reprend ses droits et je continue vers le joli village de Liézey, avant de rejoindre Gérardmer par la route forestière du Hautré (3). Circulation nulle, plaisir intégral, malgré une petite bise dont on n'avait plus souvenir !
Liézey.

Lac de Gérardmer, depuis Rougimont.
Une fois à la Perle des Vosges, j'emprunte un classique, revisité par le Tour cette année, avec l'enchaînement du col de Haut de la Côte (4) et de Grosse Pierre (5). Ça passe pas mal, et je vérifie sur ces pentes qu'il fait 5 bons degrés de plus vers 1 000 m que vers 500/600 m. 
A La Bresse, je choisis la difficulté, mais aussi le calme et la beauté, en gravissant la pentue route menant au lac des Corbeaux, puis continuant jusqu'au petit col de la Vierge (6). Pas de quoi s'effaroucher, malgré la pente régulière et granuleuse à 9%, certains passages après le lac m'obligeant néanmoins à appuyer encore plus fort ... Un coin vraiment sauvage, mais hélas majoritairement à l'ombre, surtout à cette période de proximité du solstice d'hiver.
Col de la Vierge.
La descente, pas vraiment facile en raison de l'étroitesse de la route, des secousses et de l'humidité, débouche au sommet du col de Bramont. Une courte descente côté vosgien, et hop, j'enchaîne avec la route des Américains (7) pour pouvoir accéder à la route des Crêtes. 4 km entre 8 et 10%, en forêt, avant de déboucher sur le décor somptueux des cimes vosgiennes, notoirement arrondies, c'est bien connu. Les rois DES ballons, c'est nous ! Concernant les rois DU ballon (rond), on peut espérer qu'ils se feront tous tacler comme Armstrong bientôt, mais on peut par ailleurs observer que la génération actuelle, indubitablement, n'est pas dopée du QI. C'est le moins qu'on puisse dire ...
Sfumato atmosphérique dans la vallée de la Thur.
Bref, je continue à pédaler tout à mes pensées, et me rapproche du Hohneck (8), plus trop difficile à escalader une fois qu'on en est là. Encore fallait-il y parvenir ... La bise est forte et oblige à un surcroît d'effort pour atteindre le sommet. Mer de nuages côté alsacien, vue suffisamment dégagée pour discerner les Alpes, mais pas très nettement. Un couple de personnes âgées, incontestablement alsaciennes, hop laaaa, m'assaille dès mon arrivée en me demandant de les prendre en photo, ce que je fais avec plaisir. Je me retrouve ainsi nanti d'un vieil appareil à pellicule, avec le bruit du moteur embobinant le film à chaque cliché, cela fait bizarre. La petite dame m'avouera quelques instants plus tard qu'ils fêtaient ce jour leurs noces de diamant ! C'est pas beau, ça ?
Panorama au Hohneck : le nec plus ultra !
Le reste du parcours est identique à celui de dimanche et essentiellement descendant, hormis le col de Martimpré (9), pour un total de 93 km, via 9 cols pour 2 115 m D+ en 3h42.
La petite moyenne réalisée, outre le vent, s'explique par le fort dénivelé développé par cette boucle, très agréable au demeurant.

3 commentaires:

  1. Sympathique compte rendu, tant pour le titre, que la balade et la rencontre. Je me suis amusée à calculer ta moyenne et ton "coefficient" ... ce qu'on appelle entre nous le coefficient, c'est à dire le D+/km : 10 ... Pour un coef 2,3 :-) c'est quand même une sacré moyenne !!!

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    1. Merci Brigitte. La vitesse ascensionnelle étant assez stable, ce sont les descentes au ralenti sur les routes forestières qui ont fait baisser la moyenne. Par comparaison, j'ai fait une coef 3,8 cet été (le Tourmalet recto/verso) à 19 km/h de moyenne ...

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  2. Toujours le même plaisir de vous lire,merci

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