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dimanche 2 septembre 2012

Pyrénées 2012 : le Soulor et l'Aubisque.

31 juillet : Le grand beau est revenu sur Luz après un WE bien maussade, et c'est à un nouveau mythe que je peux donc me mesurer avec un duo quasi incontournable du Tour de France. Ces 2 cols, Aubisque et Soulor, l'un n'allant pas sans l'autre ou presque (une autre route permet toutefois d'accéder au Soulor via Arbéost), relient Argelès Gazost et Laruns, à cheval sur les Hautes Pyrénées et les Pyrénées Atlantiques, sans toutefois atteindre d'altitudes records (1 709 m à l'Aubisque), tout en passant par une station thermale (Eaux-Bonnes) et une station de ski (Gourette). Un parcours légendaire donc, proposant qui plus est des paysages extraordinaires. (...)

Après avoir descendu les gorges de Luz à la fraîche, je m'arrête peu avant Argelès Gazost pour enlever une épaisseur, car le dénivelé va vite arriver.
Entrée dans l’agglomération d'Argelès Gazost.
C'est jour de marché à Argelès, ce qui promet un beau "bin's" aux automobilistes du secteur ... La sortie de la ville est directement synonyme de montée, avec 3 km bien corsés (8%) pour se mettre dans le bain, jusque Arras en Lavedan.

Sortie d'Argelès : fin de l'échauffement !

De belles montagnes se profilent.
Cette "grimpette" permet d'accéder sur un plateau plutôt montant jusqu'Arrens-Marsous, qui marque le pied du Soulor.
Un régal pour les yeux tout au long de la journée.

Environs d'Aucun.

Environs d'Aucun.

Arrens-Marsous.
Ce col, plutôt dénigré par rapport à son illustre voisin, n'est pourtant pas à prendre à la légère : avec un peu moins de 8 km et une élévation d'environ 600 m, il propose une pente éprouvante, entrecoupée de quelques pauses salvatrices, mais aussi d'un bref mur à 16% et d'un final à 10%. Et ce n'est qu'un prélude !
Ce matin, lesté de ma poche à eau, j'ai l'impression d'être scotché à la route, malgré des bonnes sensations. On domine rapidement la vallée, avant de déboucher sur un panorama pittoresque, avec une barre montagneuse impressionnante au Sud, et une vue un brin "ardéchoise" au Nord.
Montée du Soulor.

Bref passage à 16 % !

Montée du Soulor.

Montée du Soulor.

Montée du Soulor.

1er sommet du jour.

Col du Soulor.

Col du Soulor.

Col du Soulor.
Une courte descente mène vers le 64 par une route auto-proclamée "route de l'AOC Ossau-Iraty", excellent fromage de brebis. Mais paradoxalement, ce sont des vaches qui squattent les lieux sur une portion spectaculaire, en corniche et étroite, avec un tunnel obscur et des précipices impressionnants : le cirque du Litor vaut le coup d’œil et permet de se requinquer avant l'Aubisque annoncé à 7,5 km.
Le cirque du Litor.

Le cirque du Litor.

Cette vue me fait penser à certains paysages ardéchois.

Le cirque du Litor.

Le cirque du Litor.
On tournicote d'abord le long d'une crête avant d'entrer dans une forêt où la pente côtoie de nouveau les 7-8%. Le col est en vue, mais il faut contourner la montagne et les 2 derniers km semblent très longs, alors que le restaurant marquant le sommet se rapproche lentement mais inexorablement.
1ères pentes de l'Aubisque.

Si proche ...

... si loin !

Encore un effort !

C'est gagné !

Col de l'Aubisque.

Col de l'Aubisque.

Col de l'Aubisque.
Comme toujours, la descente est vertigineuse. Je l'appréhende prudemment car le revêtement me semble bosselé, puis je me ravitaille et me remets en tenue de montée à proximité de Laruns.
Le profil de ce versant HC.

Sortie de Laruns.

Vue sur Laruns.

Jusqu'à Eaux-Bonnes, c'est gentil, pas de difficultés particulières : ça monte en douceur entre pins, mélèzes et immenses séquoias. La traversée de la station thermale est bien raide, puis l'ascension continue sur des % de nouveau supportables sur 2-3 km, dans la forêt.
Eaux-Bonnes.

Dernière partie digeste.
Au passage d'un pont, un panneau terrifiant est planté au bord de la route : il marque le début des difficultés présentes jusqu'au sommet.
Aïe !

C'est raide, c'est tout droit et ça cogne !



Gourette approche, ici les parkings.
Jusqu'à Gourette, on a droit à 2 murs d'1 km à 10%, entrecoupés de portions plus digestes, mais la station se fait désirer !
Curieusement, je suis plutôt à l'aise dans cette ascension qui se fait en plein cagnard (il faut dire que ma poche à eau est presque vide, 2 kg en moins, ça aide !). Je dégouline de partout, proche de l'état liquide (et non second), mais les jambes tournent sans problème. Certes, je subis la pente, notamment à partir de 10%, mais je parviens à relancer quand celle-ci s'adoucit (tout est relatif dans ce col HC), tout en restant "au seuil" : une réelle satisfaction.
Montée de l'Aubisque.

Montée de l'Aubisque.

Gourette, vue d'en bas.

Gourette, vue d'en haut.
Les 4 derniers km mènent aux alpages, où les paysages permettent à nouveau de se sublimer sur son vélo. C'est raide, mais les inscriptions au sol, à la gloire de Voeckler, des SKY et des Espagnols, témoignant du récent passage du Tour, la beauté magistrale des lieux et l'envie d'en finir avec un monstre, me confèrent l'énergie nécessaire, et suffisante, pour rallier le sommet en 1h13, ce qui confirme ma régularité à +/- 1 000 m D+/h.
Montée de l'Aubisque.

Montée de l'Aubisque.

Montée de l'Aubisque (Gourette).

Montée de l'Aubisque.

Montée de l'Aubisque.

Aubisque, bis !
L'heure tourne, je ne traîne pas au col, il me reste 50 bornes pour rentrer !...
Je repasse par le magique cirque du Litor ...
Le cirque du Litor.

Le cirque du Litor.

Le cirque du Litor.

Pas d'ours en vue !
Une courte montée permet de revenir au Soulor, même pas référencée au Tour de France, et pour cause : 2 km à 4,4% de moyenne seulement.
2ème passage au Soulor.

Au loin, on discerne le Pic du Midi de Bigorre.
Le retour vers Argelès Gazost vent de face est long mais pas réellement compliqué malgré 2 courtes remontées qui chauffent bien les cuisses. Dans la vallée, j'admire la belle vue sur le massif d'Hautacam dont je n'ai pu, hélas, profiter il y a 2 jours.
Le massif d'Hautacam.
Restent les (belles) gorges de Luz et les 1ers km de Luz Ardiden à regrimper pour apprécier un repas pleinement mérité : pas une sinécure !
Les gorges de Luz.

Les gorges de Luz.

Luz Saint Sauveur : ça sent bon l'écurie !
Au final, un périple inoubliable de 134 km pour 3 276 m D+ en 5h50, avec, comme pour le Tourmalet, plein d'images dans le tête !

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