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mercredi 11 janvier 2012

En suivant les rivières ...


Le pont de Jarménil
J'ai des fourmis dans les jambes aujourd'hui et ça tombe bien car le vent est quasi nul et un soleil blafard pointe le bout de son nez. Ça change des intempéries que l'on se coltine depuis début décembre ! Les routes de montagne ne sont pas très sûres cependant car il a gelé cette nuit (eh oui, on en est presque surpris !) et cela risque d'être verglacé par endroits. Aussi je me dirige tout naturellement vers la plaine vosgienne et Epinal pour un parcours ... pas si plat que ça ! (...)



Après une bonne assiette de bolo, départ 12h30 et direction Bruyères en suivant le Neuné avec mon vieux Décathlon tout content de prendre l'air, lui qui reste la plupart du temps fixé sur le HT. Comme moi, il piaffe ! Les premières bosses tiennent lieu d'échauffement pour une 1ère partie de circuit descendante. Je traverse ensuite le village de Laval où je commence à longer la Vologne. Elle descend tout droit du pied du Hohneck (ou presque), et ici elle est déjà bien large et ses flots sont chargés de la neige fondue des hauts et des déluges des jours derniers. Un très joli pont l'enjambe à Jarménil, juste avant son confluent avec la Moselle, que je vais suivre, de près ou de loin, pour un bon moment cet après-midi.
Des rochers gréseux vers Archette.
Je file donc sur la route d'Archette qui suit au plus près la rivière. L'endroit est bucolique, je suis presque déçu d'atteindre déjà Epinal au bout d'une dizaine de km. Après un petit pélerinage devant le 1er appartement que nous habitâmes, rue J-Ch Pélerin, je grimpe la côte de Chantraine, un raidard qui fait office d'arrivée de plusieurs courses locales. Dure ! Travaux juste après !!! Récup : finalement, ils ne tombent pas trop mal ... d'autant qu'après s'ensuit la côte des Forges, assez raide également, mais qui me permet de quitter la zone urbaine. Pas trop tôt !
La Moselle à Epinal
Ma route passe ensuite par Darnieulles, Fomerey, Gigney, Mazeley, des petits patelins où le terrain ne doit pas être (encore) trop cher, vu la taille et la beauté des maisons qui s'y sont récemment construites. L'endroit est vallonné, et traverse une forêt qui fut complétement rasée par une tornade en 1984, laquelle fit par ailleurs d'énormes dégâts aux habitations.
Casse-pattes, la plaine des Vosges !

Le joli village de Frizon.
Depuis Epinal, j'ai quitté les bords de la Moselle, ce qui explique les bosses incessantes. Je la rejoins de nouveau à Châtel, mais cette fois je la remonte, car j'ai atteint le point le plus bas du circuit, le plus éloigné aussi. Je prends la précaution de manger une barre car à cette saison, les coups de pompe arrivent vite ! Après quelques km très agréables le long de la rivière, je m'en écarte et suis le Durbion en passant par Vaxoncourt, Pallegney et Domèvre.
Les fortifications de Châtel datent du XIème siècle.
Avant Girecourt, je croise un convoi exceptionnel impressionnant : le mât d'une éolienne ! J'ai dû rater de peu les autres parties, notamment les pales et la nacelle que j'aurais aimé voir de près pour juger de leur taille.
Le vent, l'ennemi du cycliste, l'ami des écolos !

La ligne bleue (et pas très blanche) des Vosges.
La fin du parcours repasse par Bruyères pour un retour classique par La Chapelle et Vienville et son "col" non répertorié mais dont les 4 paliers se font bien sentir avec le kilométrage.
Vue sur l'Avison à Bruyères
Cette boucle sympa donne au final 121 km et 950 m D+, parcourus en 4h12. La traversée d'Epinal a fait chuter ma moyenne d'1 km/h ! Bizarrement je réalise ce parcours presque toujours dans l'autre sens. Pourquoi ? Mystère. A refaire à la belle saison, un maillot de bain sous le cuissard ?

1 commentaire:

  1. Tu as la technique Jef : baignade avec le cuissard !(et plage en attendant d'être sec)
    Et la mienne ....
    ... mais si, j'ai un maillot de bain avec moi parfois l'été ! J'en avais un sur mon retour de Normandie mais il pleuvait tellement qu'il n'a pas servi :-)

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